ASM : Titi Henry, une légende de retour au pays

Formé au club avant d'entrer dans les livres d'Histoire du ballon rond, l'attaquant est revenu sur les pelouses de son avènement, hier, pour prêter son image au nouveau slogan du club

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Publié le 27/08/2016 à 05:08, mis à jour le 27/08/2016 à 05:08
« 1929, les passionnés de vitesse découvrent le Grand Prix de Monaco. 1993, ils découvrent Thierry Henry. » Le vice-président, Vadim Vasilyev, a remis hier un tableau à "Titi" henry qui rejoint Fabien Barthez au casting de la nouvelle campagne de communication du club.
« 1929, les passionnés de vitesse découvrent le Grand Prix de Monaco. 1993, ils découvrent Thierry Henry. » Le vice-président, Vadim Vasilyev, a remis hier un tableau à "Titi" henry qui rejoint Fabien Barthez au casting de la nouvelle campagne de communication du club. ASM

Il a un palmarès long comme le bras. Une statue devant l'Emirates. Un titre de meilleur buteur de l'équipe de France, une Coupe du monde, un Euro, une Ligue des Champions… et, comme Maradona, des relents de polémique au bout des doigts. Bref, Thierry Henry est une légende. Intouchable.

Mais « Titi » est aussi un gamin de La Turbie. Une icône du Louis-II qui n'oublie pas ses racines.

Au lendemain du tirage au sort de la Ligue des Champions, auquel il participait, et quelques heures après avoir annoncé sa prise de fonctions dans le staff de l'équipe de Belgique - en tant qu'adjoint de Roberto Martinez -, « Titi » a débarqué en toute simplicité à l'entraînement des Rouge et Blanc hier matin. Une visite pas si anodine que ça…

Au temps de la boue

Une semaine après le lancement de la nouvelle signature - slogan - de l'ASM, « Unique Forever », Thierry Henry a rejoint Fabien Barthez (lire nos éditions du vendredi 12 août) au casting d'une vaste opération de communication du club.

« Fabulous Fab » avait le Bal de la Rose sur le torse, l'ex-Gunner a désormais une F1 qui vrombit sur son - mythique - maillot Liptonic, époque tresses sur la tête.

« 1929, les passionnés de vitesse découvrent le Grand Prix de Monaco. 1993, ils découvrent Thierry Henry », peut-on lire sur le tableau remis symboliquement au joueur par Vadim Vasilyev.

Le vice-président l'avait au préalable accompagné pour un tour du propriétaire empli de nostalgie et d'émotions. « Titi » évoquant ses souvenirs en U17, « avec M. Pietri », et le terrain « boueux » derrière celui des pros. Insistant d'ailleurs sur le travail du jardinier : « Il y a beaucoup plus d'herbe. »

Tantôt intimidés, tantôt complices, les joueurs de l'ASM ont salué leur prédécesseur avant de poser pour une photo de groupe enjouée. L'occasion pour Henry de retrouvailles avec Morgan de Sanctis, qu'il avait croisé à la Juve en 1999, ou encore de féliciter Moutinho - sans rancune - pour l'Euro et discuter avec Mbappé (lire ci-contre).

« Dans mon cœur »

« Je suis toujours Monaco. Tout le monde sait que mon cœur bat pour Arsenal mais Monaco restera à jamais gravé dans mon cœur. C'est le club qui m'a donné une chance, qui m'a permis de m'épanouir », a ensuite confié le joueur avant d'avertir, en tant qu'ancien demi-finaliste avec l'ASM [défaite en 1997 contre la Juventus, NDLR], les futurs adversaires du club en Champion's League. « Monaco est en Champion's League encore et, en général, quand Monaco est en Champion's League, attention ! »

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