Seul survivant de la Jeep Elite dans le Top 16 de l’EuroCup, la Roca Team en veut beaucoup plus... En s’imposant mardi dernier sur les terres de Kazan en Russie (84-78), Monaco s’est évité de disputer son match de la dernière chance ce soir à Vilnius.
Ce sera toujours ça de pression en moins, alors que Vilnius l’an passé avait justement éliminé sèchement l’ASM dans sa superbe Siemens Arena (12.000 sièges), signant la fin du bail de Filipovski. Pas encore de match couperet, mais c’est tout comme : dans ce groupe serré comme un expresso, Monaco sait qu’il doit encore signer un exploit à l’extérieur pour que s’entrouvrent les portes des quarts.
En posant les pieds sur cette terre de basket hors norme qu’est la Lituanie (2,8 millions d’habitants, des médailles internationales à gogo), Monaco espère donc prendre son destin en main. « Vilnius est sans doute plus fort que la saison dernière, mais nous avons les armes pour passer », relève Yak Ouattara, récompensé par sa sélection chez les Bleus. Si Rytas navigue à l’ombre du grand rival, Zalgiris Kaunas (Euroligue), le club de la capitale est un bastion historique qui a aussi goûté à l’Euroligue et rêve de renouer avec son titre de 2005 en EuroCup. Le coach Dainius Adomaitis (ex-shooteur de Gravelines) incarne l’esprit du Rytas, qui n’a pas son pareil pour révéler les talents. Entièrement formé au club, l’ailier Emantas Bendzius explose cette saison (13,1 pts, 44,8 % à 3-pts), au côté d’un autre enfant prodige Martynas Echodas (10,2 pts, 6 rebonds). Seuls trois étrangers dans l’effectif de Vilnius : outre l’ailier australien Barstow, T. Holloway (USA) et Pako Cruz (Mexique) tiennent les rênes du jeu. « Arriver à stopper Cole et Bost à l’arrière sera la chose principale pour nous », observe Emantas Bendzius. Monaco se prépare à des duels coriaces, bien au-delà de la routine hexagonale. F.P.
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