Si l'AS Monaco était sur la voie de la guérison, elle a rechuté en s'inclinant lundi en fin de rencontre contre Bastia (0-1). Son bilan de santé n'est pas réjouissant. Le point sur la situation du patient monégasque.
Monaco manque toujours la fin
Les Monégasques ont donc concédé leur huitième défaite de la saison à cinq minutes de la fin du match. En fait, Monaco a une fâcheuse tendance à s'effriter à la fin du temps réglementaire. L'ASM a encaissé la moitié (seize) des trente-deux buts qu'elle a encaissés en L2 dans le derniers tiers de ses matches. Et même le quart (huit) dans les dix dernières minutes. Une tendance affirmée en 2012. C'est dans le temps additionnel qu'Angers l'a éliminé en Coupe début janvier, dans les derniers instants de la rencontre qu'Amiens a réduit la marque (1-2), que Lens a égalisé (2-2) et que Bastia l'a donc emporté (0-2). Un mal vraisemblablement mental mais aussi physique. « On a plongé physiquement en deuxième mi-temps,concède Eric Marester. C'était le premier match pour pas mal de joueurs, il faut trouver les automatismes, que tout le monde soit au top physiquement et ça n'a pas été le cas en fin de match. C'est dommage de perdre sur un coup de pied arrêté, sur une faute de concentration. »
Ça se complique au classement
Deux points échappés sur le fil contre Lens, un contre Bastia... Dix-neuvième, toujours enfoncé dans le rouge, Monaco n'a pris qu'un point sur six en deux matches à domicile. Inquiétant avant de se déplacer à Arles-Avignon, d'autant que le premier non-relégable reste sur trois victoires en quatre rencontres.« Ce sera un match à six points, il faut absolument gagner,poursuit Marester.Ça aurait été bien de faire un résultat devant notre public face à Bastia, mais ce n'est pas sur ce genre de matches que notre saison va se jouer, plutôt face aux adversaires directs pour le maintien. Arles en fait partie. »
Quelle équipe à Avignon ?
La performance des six recrues alignées oscille entre le rassurant (Subasic, Kagelmacher) et le moyen (Koman, Dirar, Barazite, Touré). « On ne joue pas en équipe », avoue Jean Petit. Trouver de la cohésion avec les recrues demandera du temps. Mais avec trois matches à venir en huit jours (Arles, Angers, Laval), Monaco en a-t-il ? Les absences de Yatabaré (sur le banc) et Salli (non retenu), deux joueurs en forme, interpellent forcément. « Il y aura certainement une remise en question au niveau des joueurs », a concédé lundi soir Jean Petit. Pas sûr que le onze de départ contre Arles soit le même que lundi...
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