Olivier Jenot arrive à la 38è place en super-G à Pyeongchang

Le skieur monégasque a assuré hier dans le super-G. Aujourd’hui, Alexandra Coletti entre en lice, elle aussi dans l’épreuve du super-G

La rédaction Publié le 16/02/2018 à 11:41, mis à jour le 16/02/2018 à 12:02
Olivier Jenot, heureux de son classement, à l’arrivée du super-G. Photo COM

La piste de Jeongson l’avait vu terminer 28e du combiné alpin mardi. Ce jeudi, en présence du prince Albert II, Olivier Jenot a décroché la 38e place du super-G (62 skieurs au départ). Parti avec le dossard 49, le skieur de la Principauté a assuré avec un chrono de 1’28’’80 au terme des 2.322m de course.

"J'étais trop agressif"

"J’ai pris encore une fois beaucoup de plaisir. Les conditions étaient vraiment excellentes. J’ai tout donné. Il y a des endroits où j’étais trop dur, trop agressif sur la neige. Il aurait fallu que je la caresse un peu plus. J’avais de bonnes intentions; dans la réalisation, il a manqué deux ou trois petites choses pour que je fasse mieux qu’à Sotchi." Il y a quatre ans, il avait fini 35e de cette même épreuve.

Dimanche, Olivier Jenot effectuera sa troisième et dernière course, le slalom géant. "On ne va pas attendre beaucoup, ça arrive vite, glisse-t-il. J’ai un peu moins de repères que dans le super-G ou la descente. Les premiers mois où j’ai repris le ski suite à ma blessure, le slalom géant représentait pour moi des appuis un peu trop brefs qui me provoquaient des douleurs. Je n’ai donc pas beaucoup de journées de ski. Je vais juste faire ce que je sais faire."

Alexandra Coletti: "Bonnes sensations"

Après Olivier Jenot, le ski monégasque est à nouveau à l’honneur à Pyeongchang aujourd’hui. Alexandra Coletti est la deuxième athlète "rouge et blanche" en lice dans ces Jeux, dans l’épreuve du super-G.

"À mon arrivée ici, la neige et les conditions météorologiques n’étaient vraiment pas idéales. Depuis quelques jours, ça va beaucoup mieux et j’ai retrouvé de bonnes sensations. Le super-G n’est pas pour autant une course phare pour moi, étant spécialiste de la vitesse."

Pour Paolo Stefanini, l’entraîneur qui la suit depuis quatre ans, cette première course permettra à Alexandra "de briser la glace et d’entrer au mieux dans cette ambiance si particulière des Jeux. La préparation physique d’Alexandra s’est bien passée. À l’instar d’autres athlètes, elle a été grippée en janvier. On a fait un travail physique qui lui a permis de récupérer au mieux et d’arriver ainsi en Corée du Sud en pleine possession de ses moyens."

On verra aujourd’hui le résultat sur la piste.

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