La Ville de Nice est quadrillée de caméras de vidéosurveillance. Le maire, Christian Estrosi, a de nouveau sollicité le gouvernement: il souhaite pouvoir tester un dispositif de reconnaissance faciale lors de la coupe du monde de rugby, à l’automne.
Pourquoi ce timing? Parce que le sénat vient de voter un projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 dans le but d’expérimenter des caméras dotées d’algorithmes permettant notamment de détecter des mouvements suspects.
Dans un communiqué de presse, Christian Estrosi estime que "si l’intelligence artificielle au service de l’humain est enfin reconnue comme une solution fiable et pertinente dans la sécurité du quotidien, elle doit aussi pouvoir être utilisée pour tous les grands évènements et le plus rapidement possible. En particulier, Nice recevra dans les prochains mois et les prochaines années des évènements majeurs qui vont attirer des dizaines de milliers de personnes: la Coupe du monde de rugby, les championnats du monde d’Ironman en 2023 et l’arrivée du Tour de France en 2024. Il est fondamental pour une sécurité optimale que nous puissions nous aussi utiliser cette technologie lors de ces évènements."
Le maire rappelle par ailleurs qu’il avait "écrit à Gérald Darmanin pour lui indiquer que notre territoire, qui a expérimenté cette technologie avec succès en 2019, est en capacité de recourir à ces innovations dès le mois de septembre pour les quatre matchs de la Coupe du monde de rugby qui auront lieu à Nice." Il en avait d’ailleurs parlé au ministre de l’Intérieur lorsqu’il était venu sur le chantier du futur hôtel des polices le 9 décembre.
L’élu conclut en disant qu’ "aujourd’hui, il est primordial que nous sortions des débats idéologiques stériles. La technologie existe et représente une réelle opportunité pour accompagner les policiers sur le terrain et renforcer notre efficacité en matière de sécurisation de l’espace public."
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