L'e-santé oui, mais avec de l'énergie propre. C'est en substance le message lancé par Bernard Fautrier. Le vice-président et administrateur-délégué de la Fondation du Prince Albert II de
Monaco, ministre plénipotentiaire chargé de missions auprès du Ministère d'État, était également l'invité de la Métropole Nice-Côte d'Azur et du journal La Tribune. « Les data-centers pompent 10 % de nos ressources énergétiques. Il faut donc et impérativement des ressources énergétiques propres et sortir de nos systèmes d'économie carbonée qui conduit à une croissance constante du CO2. Il n'y a pas un seul scientifique qui ne tire pas la sonnette d'alarme. Or, il n'y a aucun volontarisme politique. C'est à l'échelle de la décentralisation que viendront peut-être des solutions et des prises de conscience. À Monaco, on a pris des engagements forts dans le cadre des Accords de Paris : la fin du CO2 en 2050. Beaucoup d'États sont très engagés mais pas la plupart des pays européens. Je ne parle pas des États-Unis… La situation est plus que préoccupante. »
Alors, si l'e-santé est considérée avec la plus haute attention, Bernard Fautrier n'en oublie pas pour autant « l'impact négatif de l'environnement sur la santé qui est considérable ».
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