Où terminent nos médicaments non utilisés à Monaco?

Depuis 2017, un arrêté ministériel impose la destruction "par incinération" des "médicaments à usage humain non utilisés". Les pharmacies de Monaco sont des points de collecte.

T.P. Publié le 23/09/2023 à 18:09, mis à jour le 23/09/2023 à 10:10
Les médicaments non utilisés sont incinérés à Fontvieille. Archives Jean-François Ottonello

Que faire de ses médicaments périmés et non utilisés ? Premier conseil : ne pas les jeter parmi les déchets ménagers. "Cela présente un risque sanitaire car ils peuvent être trouvés et ingérés par d’autres personnes, ce qui provoquerait une intoxication et un grand danger pour la santé s’ils ne sont pas utilisés sous avis médical, argumente Clément Ferry, président de la section officinale de l’Ordre des pharmaciens. Écologiquement, il y a un risque évident de pollution."

Détruit par incinération


Depuis le 12 octobre 2017, un arrêté ministériel impose la destruction "par incinération" des "médicaments à usage humain non utilisés". Pour cela, les particuliers sont invités à déposer gratuitement dans les pharmacies de la Principauté leurs médicaments usagés, "peu importe leur forme galénique", précise Clément Ferry : comprimé, gélule, sirop, collyre, crème, solution injectable etc...
Chaque lundi, des agents de la Société monégasque d’Assainissement se rendent dans 14 des 16 officines de la Principauté pour y collecter les médicaments concernés.


"C’est gratuit pour les pharmacies car inclus dans notre forfait de concession, précise Marie Bérard, directrice adjointe propreté-environnement à la SMA. Les officines sont libres de choisir n’importe quel prestataire de collecte ou d’amener elle-même les médicaments à l’usine de valorisation énergétique de Monaco."


Sur site, dans le quartier de Fontvieille donc, les médicaments sont jetés dans la fosse de l’incinérateur de la même façon que les déchets ménagers non recyclables. "C’est le même processus", explique Marie Bérard.


En revanche, l’usine d’incinération n’est pas équipée pour traiter les déchets d’activités de soins à risques infectieux du CHPG qui, eux, sont collectés par Veolia et traités en France.

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