Grand Prix, saison estivale, voitures... On démêle le vrai du faux sur la pollution de l'air à Monaco

Bien que les seuils recommandés par l'Europe ne sont pas dépassés à Monaco, la pollution de l'air connait des pics à certaines périodes de l'année et des changements s'imposent. Monaco est-elle pour autant plus polluée que les villes azuréennes? Le Grand Prix est-il un gros émetteur de CO2? On démêle le vrai du faux sur la qualité de l'air en Principauté.

Article réservé aux abonnés
Julie Baudin Publié le 13/09/2021 à 10:41, mis à jour le 13/09/2021 à 10:41
La rue Grimaldi, une des artères de la Principauté les plus polluées en raison du trafic dense et omniprésent. Photo Jean-François Ottonello

Le Principauté de Monaco est plus polluée que les villes voisines azuréennes

FAUX. Avec sa situation côtière, les polluants se dispersent plus facilement que si elle était à l’intérieur des terres. De plus, le territoire de Monaco est plus exigu que celui de Nice par exemple, il y a donc moins de circulation. Pas non plus d’agriculture ou d’activité industrielle en Principauté qui pourraient être source de pollution. Enfin, partout à Monaco, la vitesse est limitée à 50 km/h.

Lors du Grand Prix de Monaco on enregistre un pic de pollution

FAUX. "Le Grand Prix de Monaco n’est pas un événement polluant, explique Laure Chevallier de la direction du gouvernement, car durant ces quatre jours, il n’y a pas de circulation puisqu'il n’y a pas école et que c’est férié. Pendant le Yacht Show, il y a un peu plus de circulation et donc de pollution. Nous avons la possibilité d’installer en plus des stations des capteurs. Ce que nous faisons pour rester en veille sur les grands événements de la Principauté. On n’a d'ailleurs jamais été en alerte à ces moments-là."

Le polluant le plus nocif pour la santé est l’ozone

VRAI et FAUX. Les polluants ont tous des impacts sur le système respiratoire et sur les yeux, notamment l’ozone. Mais c'est surtout l'exposition chronique qui est dangereuse, ainsi que le mélange ozone+ dioxyde d'azote.

En ce qui concerne les particules fines, le seuil de tolérance a été divisé par deux depuis une dizaine d’années, les études sanitaires ayant montré qu’elles avaient un impact sur la santé plus néfaste que ce que l'on pensait.

La pollution est plus importante durant l'été

VRAI. C’est en tout cas le cas à Monaco comme dans toutes les villes du Sud. Surtout si c'est un été chaud et avec peu de vent, la pollution sera alors plus élevée car la pluie et le vent font baisser la concentration de polluants.

La circulation automobile, le principal coupable

VRAI. Surtout à Monaco où il n’y a pas d’industrie ou d’agriculture. Dans les Bouches-du-Rhône, par exemple, c'est surtout l'industrie pétrolière qui est concentrée autour de l'Étang de Berre qui est le polluant numéro 1.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.