Les photos, abondamment relayées sur Twitter, ont pu interloquer les plus alarmistes. On y aperçoit un véhicule des sapeurs-pompiers de Monaco dit "de secours et d’assistance aux victimes", un fonctionnaire de la Sûreté publique et trois personnes portant une combinaison intégrale ainsi qu’un masque et des gants bleus.
Les clichés ont été pris ce lundi, lors de la prise en charge, par les sapeurs-pompiers, d’une femme présentant des symptômes du coronavirus.
Une intervention classique répondant au protocole établi, voilà plusieurs semaines, par le gouvernement princier.
"Si une personne se dit victime de symptômes comme une température élevée, des difficultés respiratoires et parfois des tremblements, qu’elle a voyagé en Asie du Sud-Est ou en Italie du Nord, qu’elle n’aille pas aux urgences, ni chez le médecin. Elle appelle les pompiers", martèle Didier Gamerdinger, conseiller de gouvernement - ministre des Affaires sociales et de la Santé.
Au bout du fil, l’opérateur va questionner l’individu sur les symptômes, les voyages récents, le contact avec des cas potentiels.
"On peut alors catégoriser la personne comme un cas suspect. Dans la foulée, on déclenche une conférence à trois avec un médecin référent du CHPG, lequel va prendre en compte l’aspect médical, détaille le lieutenant-colonel Norbert Fassiaux, chef de corps. Si on doit lever le doute, il va nous demander de la transporter au CHPG."
L’intervention nécessite donc un certain niveau de protection vestimentaire. Pour les soldats du feu comme pour la victime.
"L’image peut traumatiser mais c’est un principe de précaution. C’est un cas suspect mais ça ne veut pas dire qu’il y a péril dans la demeure."
Débute alors l’examen clinique au CHPG. Un diagnostic est établi. Et, si besoin, un prélèvement rhino-pharyngé.
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