Pour ces candidats à la troisième dose, non assurés auprès de l’Assurance maladie, le calvaire a commencé juste après la dernière injection organisée par la Métropole.
Quand d’ordinaire ils repartaient avec un QR Code permettant d’activer leur pass dans l’application « Tous Anti-Covid », cette fois, seule une attestation de vaccination a été remise avec comme consigne de « faire la demande à l’adresse internet indiquée sur le certificat ».
Une adresse qui renvoie une réponse type demandant un certain nombre d’informations dont un code patient à 9 lettres.
Sans assurance, « pas de dossier et donc pas de code… »
Et c’est là que bât blesse puisque ce précieux sésame supposé être présent sur la toute première
« synthèse des données de vaccination » est aux abonnés absents pour les salariés monégasques. Sans ces neuf lettres, pas de QR Code ni de réponse à l’email vers la Métropole et un pass sanitaire qui arrive à expiration malgré la troisième injection. Jointe par téléphone, la Métropole conseille de se rapprocher d’Améli, mais du côté de l’Assurance maladie, le couperet tombe, « si on n’est pas assuré, on n’a pas de dossier et si on n’a pas de dossier, on n’a pas non plus de code patient ».
Seul conseil donné par l’Assurance maladie, « se rapprocher d’un professionnel de santé ».
En effet, pharmaciens et médecins ont la possibilité de trouver ce fameux code patient et générer enfin le QR Code qui garantit repas au restaurant, possibilité de travailler et sorties au cinéma.
D'où vient l'erreur ?
Oui, mais tous ne sont pas d’accord pour remédier aux manquements d’une organisation qu’ils qualifient de « bancale ». Alors, d’où vient l’erreur qui bloque les salariés monégasques ?
Il semble tout simplement que l’Assurance maladie, débordée de travail pendant la première et la seconde campagne de vaccination, ait formé et donné l’accès à son site internet aux employés de la Métropole Nice Côte d’Azur qui pouvait ainsi générer directement le fameux QR Code. Un accès au site désormais interdit à la Métropole et dont résulte cette situation grotesque.
Si on assure du côté de Nice qu’Ameli « serait en train de faire le nécessaire », il n’en demeure pas moins que certains salariés monégasques, bien qu’ils soient à jour dans leurs vaccins, se retrouveront dès le 15 janvier avec un pass sanitaire expiré. Seule solution : courir voir son pharmacien ou son médecin.
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