Coronavirus: le Conseil national de Monaco veut une "communication massive et pédagogique d’urgence"

Dans un courrier adressé lundi 24 février au Ministre d’État, le président du Conseil national de Monaco Stéphane Valeri demande que toutes les mesures de prévention et le plan d’actions dans l’hypothèse d’éventuel(s) cas déclaré(s) de coronavirus sur le territoire monégasque fassent l’objet d’une communication urgente puis régulière auprès de la population.

Joëlle Deviras Publié le 25/02/2020 à 08:18, mis à jour le 25/02/2020 à 14:50
Stéphane Valeri, président du Conseil national. Photo J.-F. O.

Le gouvernement, de son côté, nous a contactés, peu après 18h30, expliquant qu’une patiente avait été hospitalisée et sur laquelle des analyses ont été faites pour détecter un éventuel coronavirus.

À 21 heures, les services du Ministre d’État confirmaient notre information: "Il y a bien, non pas une, mais deux femmes hospitalisées et pour lesquelles les résultats d’analyse du coronavirus sont attendus mardi".

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De son côté, Stéphane Valeri écrivait lundi matin: "La situation liée à l’évolution du coronavirus, notamment dans les régions italiennes proches, est de nature à provoquer une grande inquiétude chez les Monégasques et les résidents. Cette émotion est bien compréhensible".

"Il est primordial que le gouvernement communique de manière régulière et transparente sur ce dossier, auprès de l’ensemble de notre population. Toutes les mesures de prévention permettant de participer à l’enrayement de la propagation du virus, doivent être prises, comme un haut niveau de détection et de prise en charge éventuelle, avec la mobilisation de tous les moyens nécessaires, notamment au Centre hospitalier Princesse-Grace, sans oublier de pouvoir compter par exemple sur un nombre suffisant de masques de protection."

"Il est également indispensable que l’action de la Principauté s’effectue en parfaite coordination avec les autorités françaises. Une communication massive et pédagogique, notamment digitale, de la part du gouvernement vers les résidents de notre pays, devrait être envisagée d’urgence."

"Le plan d’actions, dans l’hypothèse de survenance de cas déclaré(s) sur notre territoire, doit être présenté. En effet, il ne faut pas laisser s’installer une psychose, dont les effets sont toujours très nocifs."

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