La bande à Michalak en mode conquête aujourd’hui à Paris

En phase de construction, Monaco Rugby Sevens a effectué, ce jeudi, son dernier entraînement avant son entrée en lice dans le nouveau championnat de France, aujourd’hui à la Paris La Défense Arena

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Publié le 01/02/2020 à 11:09, mis à jour le 01/02/2020 à 11:10
Douze joueurs sud-africains, deux brésiliens et un français composent la toute jeune équipe  du Monaco Rugby Sevens, coachée par Paul Albaladejo.
Douze joueurs sud-africains, deux brésiliens et un français composent la toute jeune équipe du Monaco Rugby Sevens, coachée par Paul Albaladejo.

Sur la pelouse synthétique du stade Prince héréditaire Jacques, à Beausoleil, les joueurs de la jeune formation du Monaco Rugby Sevens entrent en piste. Ryan, Shilton, James ou encore Daren ont tous évolué dans leur pays d’origine : l’Afrique du Sud. Mais aujourd’hui, ils ont traversé leur continent pour venir porter les couleurs monégasques. Cette destination, ils ne l’ont pas choisie par hasard.

La Principauté et les dirigeants ont des liens étroits avec la Nation arc-en-ciel. Et se retrouver dans la vie et sur le terrain pour un projet commun semble les rendre enthousiastes à l’approche de la compétition. Sur le terrain, l’ambiance et la cohésion de groupe se font ressentir.

« S’adapter au plan de jeu des Sud-Africains »

Dès les premières minutes, une atmosphère se dégage La culture anglo-saxonne, propre aux joueurs sud-africains, s’entend sur du bord de la pelouse. L’ambiance alterne entre sérieux, rigueur et bonne humeur. Les Sud-africains profitent d’un peu de répit pour s’échanger quelques passes avant de commencer l’entraînement.

Avec 12 joueurs de nationalités sud-africaines, le premier challenge du coach, Paul Albaladejo, et du préparateur physique, Zeba Traoré, n’a pas été de partir de zéro mais plutôt de » se greffer à l’expertise étrangère et comprendre leur système de jeu », explique l’entraîneur.

Ces professionnels du rugby à VII sont donc dans leur élément. Et cela se ressent. Leur organisation est quasi parfaite : « Ils sortent d’une académie où ils sont éduqués à performer et encaisser des charges fortes de travail », souligne Zeba Traoré. L’objectif est donc clair : accompagner au mieux les trois autres joueurs - Benjamin Lapeyre, et Daniel et Felipe Sancery -, à ce groupe déjà formé et prêt pour la compétition.

« Une culture d’équipe »

Tous ces joueurs sud-africains viennent d’une académie de 30 à 35 joueurs qui s’entraînent pour les compétitions de haut niveau du rugby à VII. Seulement, seuls les meilleurs sont sélectionnés pour le circuit mondial. C’est pour cette raison que ces jeunes rugbymen non-retenus ont décidé de rejoindre l’effectif monégasque.

Sur le premier exercice, le préparateur physique décide de travailler la défense en 1 contre 1. Il consiste à être capable de se relever d’un ruck et de retourner en défense directement après le plaquage. Et pour les plus offensifs, de trouver les failles de leurs adversaires en cherchant le meilleur espace. En résumé, l’endurance et l’agilité sont mises à rude épreuve. Et les joueurs sont réceptifs, semblent s’adapter au rythme recherché par l’entraîneur : « On fait des rappels de ce qu’ils travaillent au quotidien pour trouver une certaine cohésion d’équipe avec ces 12+3 ». Ainsi, ils expriment clairement leur vision du jeu et leur style. Tous les choix des dirigeants sont des décisions qui leur permettent de développer « leur démarche de performance ».

« Ils veulent faire une performance »

Même si l’équipe n’a eu que cinq jours d’entraînement intensif, leur objectif est de faire une performance dès leur entrée dans la compétition. Tous les membres de l’effectif sont des compétiteurs. Ils savent gérer les gros enjeux. Le capitaine Benjamin Lapeyre le sait. Lui aussi est un rugbyman confirmé.

Pour le premier match contre Brive, les dirigeants s’attendent à se mesurer à des profils athlétiques proches de l’ADN de jeu sud-africain. Mais, ils croient en leur chance. Et comme l’explique Zeba Traoré : « Nos joueurs sont formatés pour le rugby à VII, leurs capacités psychomotrices leurs permettent d’être plus efficaces ». Alors, l‘expertise et l’expérience de cette équipe arriveront sûrement à faire la différence, aujourd’hui à Paris (lire page 38).

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