Condamné pour violences à caractère raciste, le rugbyman Bastien Chalureau fixé sur son appel ce mardi 14 novembre

Les faits remontent à fin janvier 2020. Bastien Chalureau, alors au Stade toulousain, son club formateur, est accusé par deux anciens joueurs de rugby de les avoir agressés après une soirée.

La rédaction Publié le 13/11/2023 à 17:03, mis à jour le 13/11/2023 à 16:49
Bastien Chalureau, devant la presse, ce lundi 4 septembre. Capture d'écran L'Equipe

Le joueur avait été condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse pour des "faits de violence avec la circonstance que ces derniers ont été commis en raison de la race ou de l'ethnie de la victime" et avait écopé de six mois de prison avec sursis. Bastien Chalureau avait alors fait appel de cette décision.

Demain, mardi 14 novembre, le deuxième ligne international (31 ans; 6 sélections) sera jugé le 14 novembre 2023 à la cour d'appel de Toulouse. 

Pour rappel, il avait été accusé fin janvier 2020 par deux anciens joueurs de rugby de les avoir agressés après une soirée. 

"On allait descendre dans le parking Jean-Jaurès. J'ai entendu une personne qui criait "ça va les bougnoules?" Je me suis retourné et j'ai aperçu un gars costaud (...) Il continuait sans cesse ses insultes racistes. J'ai voulu me retourner et il m'a décroché un coup de poing de toutes ses forces dans la mâchoire", avait raconté l'un d'eux, Yannick Larguet, à La Dépêche du Midi.

"Il était hystérique, enragé"

"J'ai reculé, j'étais dans le brouillard. Pendant ce temps-là, il a frappé mon copain (Nassim Arif). Il était hystérique, enragé. Je ne savais pas qui m'avait agressé, mais ses amis l'appelaient 'Chalu'. Je l'ai reconnu (ensuite) sur le site internet du Stade Toulousain", avait-il poursuivi.

Bastien Chalureau, qui conteste avoir proféré des insultes à caractère raciste, avait passé une journée en prison, dont il se souviendra longtemps de "l'odeur de merde", comme il l'avait raconté à Midi-Libre en juin 2022.

"Là, je fais un check-up de ma vie. Soit je me sers du fond pour rebondir et aller plus haut, soit je m'écrase", avait-il confié au quotidien régional.

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Monaco-Matin

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