Prières dans une école de Nice: les parents rejettent les accusations, le rectorat persiste et signe

Jeudi 16 novembre, la mairie de Nice informait la presse: des enfants de CE2 auraient fait une prière dans la cour. Les parents des élèves accusés ont été convoqués par Christian Estrosi et rejettent la version des faits de la Ville et du rectorat. L'institution éducative maintient ses propos.

Olivier Sclavo Publié le 21/11/2023 à 07:15, mis à jour le 21/11/2023 à 08:12
L'école Pierre-Merle, à Nice, en avril 2023. Capture écran Google Maps

"Ce sont bien des faits de prières qui ont été signalés par les équipes ayant assisté aux faits, fait-on savoir au rectorat de Nice alors que les parents des élèves accusés ont rejeté en bloc la version des institutions.

"On ne peut pas dire avec certitude que les enfants savaient ce qu’ils faisaient. Mais dans le doute notre réponse reste la même : convocation des parents et rappel du respect du principe de laïcité. Le code de l’éducation ne prévoit aucune sanctions contre les élèves des écoles. Ce n’est qu’à partir du collège que des sanctions disciplinaires peuvent être prises contre les élèves."

Les parents convoqués

Jeudi 18 novembre, la Ville de Nice révélait à la presse la survenue "de trois nouveaux cas" de "prières à l’école". Cette fois, il s’agissait, toujours selon la mairie, de l’établissement scolaire Pierre-Merle. Et les trois enfants : des élèves de CE2.

Les élèves ont été convoqués par la directrice pour faire un dessin mimant les gestes qu’ils auraient faits. Les parents, ont été convoqués par Christian Estrosi.

Les petits ne priaient pas, ils jouaient sous un arbre de la cour où était suspendu un petit sac blanc pour le protéger de la chenille processionnaire, ils ont fait une ronde invoquant la dame blanche.

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Monaco-Matin

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