Notre-Dame de Paris retrouve une partie de sa charpente

Notre-Dame de Paris, partiellement détruite par un incendie en 2019, a retrouvé mardi une partie essentielle de sa charpente avec l'arrivée à Paris et le grutage d'une première des trois "fermes" qui en constituent l'ossature, a constaté l'AFP.

AFP Publié le 11/07/2023 à 21:45, mis à jour le 11/07/2023 à 21:34
Une ferme de 15 mètres de long et de 10 mètres de haut gruttée au sommet de Notre-Dame de Paris, le 11 juillet 2023 AFP / STEFANO RELLANDINI

Après le lancement en avril du montage de la flèche qui doit être reconstruite à l'identique, il s'agit d'une étape importante de la reconstruction qui devrait permettre aux Parisiens de retrouver "la silhouette familière de leur cathédrale à la fin de l'année", a estimé le général Georgelin, qui dirige l'établissement public, maître d'ouvrage du chantier de reconstruction.

"Pas à pas, nous avançons vers la réouverture, calmes et sereins", a-t-il déclaré, en présence du ministre des Transports Clément Beaune.

Trois fermes, réalisées dans des ateliers de charpentiers spécialisés et assemblées à Ivry-Sur-Seine, constituent l'ossature des charpentes qui entourent la flèche de Notre-Dame ainsi que les bras du transept.

Elles ont été acheminées mardi matin par une barge sur la Seine, fermée pendant quelques heures à la circulation fluviale aux abords de la cathédrale.

La première de ces pièces en bois -- d'une douzaine de mètres de haut et d'environ sept tonnes - a ensuite été grutée au sommet de la cathédrale où les fermes trouveront leur emplacement définitif durant l'été, selon l'établissement public.

Une ferme de 15 mètres de long et de 10 mètres de haut gruttée au sommet de Notre-Dame de Paris, le 11 juillet 2023 AFP / STEFANO RELLANDINI.

La réouverture de Notre-Dame est toujours prévue en décembre 2024, après les JO de Paris à l'été qui ne devraient pas avoir de répercussions sur la poursuite des travaux, a réaffirmé le général Georgelin.

Les nombreux touristes attendus pour l'occasion ne pourront donc pas encore visiter ce chef-d'oeuvre de l'art gothique qui attirait 12 millions de visiteurs par an avant l'incendie.

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Monaco-Matin

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