Les modifications apportées par le PLU réformé
Sur l’urbanisme
D’après les observations du préfet Hugues Moutoux, le changement de zonage de certaines parcelles initialement classées en zone naturelle, en vue de leur urbanisation, a été effectué sans consultation préalable du préfet, de la Commission de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) ou de la Carf.
En conséquence, les élus ont voté pour modifier le plan de zonage du secteur Guynemer, en rétablissant le zonage des parcelles concernées à l’identique de celui du PLU arrêté en décembre 2023 et soumis à enquête publique.
En conséquence, l’emplacement réservé N°17, dédié à la mixité sociale, est reclassé en zone N (zone naturelle et forestière).
En conséquence, l’emplacement réservé N°26 pour la création d’un cheminement piéton et d’un ascenseur public, projet désormais obsolète.
Sur la consommation d’espace
Le préfet a souligné que la méthodologie de calcul de la consommation foncière dans le PLU manquait de précision.
En conséquence, les élus ont décidé de clarifier cette méthodologie de calcul, en distinguant les espaces ENAF (espaces naturels agricoles et forestiers) et non ENAF, en détaillant la méthode retenue. Une distinction a été ajoutée entre les ENAF déjà consommés et ceux mobilisables.
Sur le risque inondation
Le préfet estime que la prise en compte du risque inondation dans le PLU a été insuffisamment évaluée, en raison de l’absence d’études hydrauliques validées pour les vallons de La Rousse et de l’Arme.
En conséquence, les élus ont voté pour affirmer l’inconstructibilité sur les vallons de La Rousse et de l’Arme, tant qu’une étude de caractérisation de l’aléa ne sera pas réalisée. Une fois réalisée, une évolution du document d’urbanisme pourra être envisagée.
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