Ce lundi matin, devant l’entrée du complexe aquatique Aquasud, fermé au public depuis le 3 novembre dernier, les maires de La Seyne et de Six-Fours étaient porteurs d’une bonne nouvelle: "Nous avons convenu que cet établissement pouvait faire l’objet d’une mutualisation entre nos deux communes (…), source d’économies et de rationalisation de nos équipements", a annoncé Nathalie Bicais. » Son homologue a confirmé l’intérêt d’un tel projet: "Nous avions envisagé de construire une nouvelle piscine à Six-Fours, a explicité Jean-Sébastien Vialatte, mais les circonstances ont fait que nous y avons renoncé... L’argent public est rare. Et, notre piscine actuelle étant vieillissante, il nous est apparu opportun de faire des économies, grâce à cet équipement, en associant nos deux villes."
Travaux, forme juridique, besoins? Une étude prévue
Les deux ont précisé que "le président de la métropole est d’accord, sur le principe, pour venir abonder les travaux de réhabilitation de cet équipement."
Pour quel montant? C’est encore trop tôt pour le dire, même si une estimation comprise entre 1,5 et 2 millions circule depuis plusieurs mois. "Le gros des travaux concerne la machinerie, tout ce qui ne se voit pas", a indiqué Nathalie Bicais. Un état de "dégradation avancée" qui, a-t-elle encore rappelé, est à l’origine de la fermeture décidée par la mairie, en même temps que la fin de la délégation de service public (DSP) confiée jusque-là à l’UCPA (nos précédentes éditions) "suite au non-respect de ses obligations de réaliser les travaux".
Les deux élus ont insisté: cette volonté commune n’est bien qu’une "première étape" vers une possible réouverture, pour laquelle personne n’est en mesure, là encore, d’avancer une date: "Nous allons voter lors de nos prochains conseils municipaux (le 22 mars à Six-Fours et le 28 mars à La Seyne) le lancement d’un marché commun, pour désigner une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO), dont le but sera de faire l’état des lieux, de définir la structure juridique (régie municipale, DSP...) entre les deux villes et recenser les besoins". A savoir que, pour les deux collectivités, si le retour d’une activité de loisirs n’est pas exclu, la priorité sera donnée à l’apprentissage de la natation pour les scolaires et à la mise à disposition des bassins pour les associations. Les conclusions de l’étude qui doit débuter prochainement permettront d’y voir plus clair, sans doute d’ici quelque mois.
commentaires