« Il faut qu'on arrive à faire bouger les lignes », lâche Cécile Dumas, la secrétaire départementale du PCF 06. Car « il est intolérable que la France ne réponde pas à la nécessité d'hébergement temporaire de ces centaines de personnes qui cherchent un chemin d'espoir et d'avenir », dit la Fédération des Alpes-Maritimes du Parti communiste français dans un communiqué. « Depuis des mois, comme l'année dernière à la même époque, les Alpes-Maritimes, la France laissent pourrir la situation et laissent l'Italie seule pour gérer cette situation », assène encore le communiqué. D'autant que des solutions existent, poursuit-on du côté du PCF : « En même temps, à deux pas de la frontière, l'ancienne base aérienne de Roquebrune est toujours vide. L'ancien hôpital Saint-Roch à Nice, l'ancienne douane à Breil, l'ancienne gare de Saint-Dalmas de Tende et ses bâtiments derrière sont aussi vides. Il est urgent que l'État fasse preuve de volonté politique pour répondre à son devoir d'accueil digne de ces réfugiés. »
Un rendez-vous a été fixé avec les représentants de l'État dans le département, en septembre prochain en préfecture.
commentaires