Un ordre du jour de 256 pages… C'était une soirée bien chargée jeudi pour le conseil municipal de Cap-d'Ail.
Parmi les sujets abordés, la plage Marquet, à elle seule, a mobilisé l'attention durant près d'une heure.
Le sujet qui fit l'unanimité, sans discussion, est celui de la concession du restaurant actuellement occupé par le Cap Marquet en faveur du restaurant A'Trego. L'établissement du port de Cap-d'Ail disposera donc d'une deuxième adresse sur le bord de mer.
A'Trego plage pour 12 ans
La concession de la plage devrait, quant à elle, être officiellement accordée par la Métropole Nice Côte d'Azur le 21 décembre. Car il n'est évidemment pas question de scinder plage et restaurant. C'est d'ailleurs ainsi qu'en ont convenu Ville et Métropole par une « mutualisation » des deux exploitations.
Trois candidats étaient en lice : Cap Marquet, Cocoon et RVG/A'Trego (RVG comme Restaurant des Vrais Gentils, le saviez-vous ?...). Tous les trois avec de sérieuses garanties professionnelles et financières. La mairie de Cap-d'Ail souligne que RVG/A'Trego dispose à la fois d' « un montant d'investissement important, d'un montant de redevances satisfaisant, d'une excellente cohérence du compte prévisionnel d'exploitation et d'un projet de qualité ».
Le maire a par ailleurs précisé qu' « il y a un léger problème avec le Cap Marquet qui revendique un bail commercial. C'est un petit problème juridique que la mairie aura à gérer. »
La SARL RVG/A'Trego s'est vue attribuer le contrat de délégation de service public portant sur l'exploitation du lot n° 1 de la plage Marquet pour douze ans, à partir du 1er janvier 2019.
14 caméras de vidéo protection en plus
Mais ce qui va changer à la Plage Marquet également, c'est aussi la vidéosurveillance.
« On rajoute quatorze caméras ; ce qui fait un total de soixante-cinq à Cap-d'Ail », a souligné le maire. La raison ? « Malheureusement nous avons, dans la journée, et notamment le mercredi après-midi, des jeunes gens qui ont de mauvaises habitudes à fumer du cannabis et à consommer de l'alcool. Les caméras ont un effet assez dissuasif. »
Une position qui n'est pas du tout du goût de Jean-Marie Amblard. L'élu de l'opposition considère que « les caméras, c'est de la folie ». Mais le concept de caméras liberticides a eu aucun écho dans l'assemblée. Il faut dire que l'heure n'y était pas…
commentaires