Le ministre d’État Pierre Dartout a pris ses fonctions il y a un an, quelles relations avez-vous tissées avec lui ?
C’est un homme très rigoureux, très précis dans les dossiers qu’il gère. J’ai une relation de grande confiance avec lui, nous travaillons de façon consensuelle et pragmatique. Et il faut l’être dans cette période très délicate. Dans nos agendas compliqués, on trouve toujours des solutions pour se voir, se parler, confronter nos idées et nos solutions. Nous avons, très régulièrement, des réunions en tête-à-tête. Et nous regardons dans la même direction.
Vous annonciez dernièrement dans nos colonnes des nominations importantes à venir au gouvernement, qu’en est-il ?
Ces nominations, qu’il aurait été difficile de faire ces jours-ci entre Dubaï et la Fête nationale, vont intervenir dans les semaines à venir, au sein du gouvernement et aussi au sein du Palais. Il y aura également des changements d’ambassadeurs.
"Je sentais qu'il fallait renouveler"
Le gouvernement sera-t-il élargi, avec des nouveaux portefeuilles ?
Non, l’idée avait été étudiée mais il n’apparaît pas opportun, pour l’instant, d’élargir le gouvernement.
Peut-on parler de remaniement, alors que Pierre Dartout avait hérité d’une équipe en place à son arrivée en septembre 2020 ?
Cela n’est pas systématique, comme dans beaucoup de pays, que l’arrivée d’un nouveau ministre d’État entraîne un changement de gouvernement. Mais en accord avec Monsieur Dartout, je sentais qu’il fallait renouveler. Je précise que les grands principes restent les mêmes et il n’y aura pas de nouvelle feuille de route. Elle sera réadaptée à la situation actuelle.
Et tournée vers le numérique ?
Le plan numérique est déjà bien établi et connu. S’il faut le mettre en forme dans une feuille de route, ce sera fait.
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