L'information concerne quelque 700 personnes à Monaco. C'est le nombre de personnes âgées bénéficiant d'aides à domicile.
Un service "qui permet de reculer de dix ans le moment de la dépendance", souligne Didier Gamerdinger, conseiller-ministre des Affaires sociales et de la Santé, signataire hier, au nom du gouvernement, d'une convention avec les sociétés monégasques qui proposent ces prestations.
"Il y avait déjà des prestations de qualité. Ce que nous voulions, c'est relever le niveau des interventions avec cet accord", continue Didier Gamerdinger.
Objectif: 50% de personnel diplômé, minimum
En clair, la convention fixe un cadre et le besoin pour les sociétés de proposer des formations continues aux auxiliaires sur le terrain ; de nommer des coordinateurs dans les équipes ; d'assurer une permanence téléphonique 24 h/24 et de respecter les tarifs fixés.
Un accord bien perçu par la profession: "On va vers la qualité en améliorant les services, en gagnant en technicité", souligne Eric Darroman, le président du syndicat qui fédère les sociétés monégasques du domaine.
"C'est l'aboutissement de deux ans de travail, pour garantir une meilleure qualité, et nous nous sommes engagés pour une formation plus importante et avoir un minimum de personnel diplômé de 50%", confirme Bernard Prat, gérant de la société Togi Santé.
Dans l'intervalle, la tarification a été réévaluée. Elle ne l'avait jamais été en dix ans. Un bénéfice à gagner pour les entreprises pour couvrir ces nouvelles contingences. Pour l'usager, le tarif ne change pas, la hausse de tarification étant absorbée par un effort financier du gouvernement.
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