Élue monégasque durant vingt ans, dont douze en tant que premier magistrat (1991-2003), cette femme de poigne influencera, par son style et son tempérament, la génération politique montante. À commencer par son premier adjoint de l’époque, Georges Marsan, l’actuel maire de Monaco, qui confiait ce jeudi, visiblement ému, qu’elle lui avait "donné l’envie de la vie publique".
"Elle avait confiance en la jeunesse"
"C’est elle qui m’a appris ce métier. Elle avait confiance en la jeunesse, elle s’est d’ailleurs appliquée tout au long de ses mandats à faire rajeunir l’institution", continue-t-il. C’est au CHPG, entourée jusqu’au bout par sa famille et d’un petit cercle de proches, qu’elle s’est éteinte dans la nuit de mercredi à jeudi.
"Elle s’était écartée de la vie publique non pas parce que cela ne l’intéressait plus, bien au contraire, elle se tenait encore au courant de tout, mais parce qu’elle ne souhaitait qu’on la voit fatiguée", confie sa nièce Valérie Campora.
Les obsèques se dérouleront le 17 novembre
Jusqu’aux derniers jours de sa vie, Anne-Marie Campora aura montré tout son tempérament.
La rédaction de Monaco-Matin tient à exprimer ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Un hommage solennel lui sera rendu lors de la prochaine séance publique du Conseil Communal, le mardi 24 novembre à 18 heures.
Les obsèques devraient se dérouler, sous réserve de changement d’horaire, mardi 17 novembre à 10h15, en l’église Saint-Charles.
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