La villa Marie-Louis sera intégralement restaurée

En conseil municipal, hier soir, l'adjoint au maire délégué à l'urbanisme a annoncé que la maison du bord de mer serait vendue à une société spécialisée dans la rénovation de bâti ancien

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a.r. Publié le 14/11/2018 à 05:23, mis à jour le 14/11/2018 à 05:23
archives Cyril Dodergny

Comme tout le monde peut le constater, la villa Marie-Louis ne sera pas démolie… puisqu'on la vend. » C'est avec un brin de sarcasme - écho à de régulières critiques de l'opposition blâmant une mauvaise gestion du patrimoine bâti mentonnais - que l'adjoint à l'urbanisme, Yves Juhel, a annoncé l'identité du repreneur de la maison du bord de mer, hier.

Il s'agira de la société CHANA, partenaire du groupe de la Compagnie immobilière de restauration (CIR), spécialisée dans la rénovation de bâti ancien, et notamment d'immeubles classés monuments historiques.

Cédée pour plus d'un million d'euros

Le siège de l'ancien tribunal d'instance, propriété de la Ville depuis 2005, sera ainsi vendu pour la coquette somme de 1,53 million d'euros. Alors que l'estimation des domaines ne dépassait pas les 800 000 euros. L'offre choisie par la Ville est clairement la plus alléchante des cinq propositions qui avaient été faites. Mais si la municipalité l'a choisie, c'est avant tout pour l'ambition affichée. Alors que les autres candidats proposaient tantôt un projet personnel résidentiel, tantôt des habitations de haut standing, une demeure familiale, ou la réalisation de neuf appartements (dont 5 pour des étudiants), l'entreprise retenue mettait elle dans la balance une restauration totale, assortie de l'aménagement d'appartements.

« L'objectif étant de mettre en valeur cette villa "Belle époque", l'offre de la société CHANA a retenu toute notre attention (...) La villa pourra ainsi faire l'objet d'une réhabilitation exemplaire, permettant la préservation d'un élément du patrimoine mentonnais particulièrement visible compte tenu de sa situation en bord de mer », peut-on ainsi lire dans l'énoncé de la délibération. Quant au cahier des charges, il va lui-même en ce sens.

Interdictions claires

« Inutile de préciser que l'acquéreur a obligation de conserver le bâtiment et qu'aucune surélévation ou agrandissement ne seront autorisés » notera-t-on ainsi. À quoi l'argent récolté servira-t-il ? Il y a quelques semaines, le maire Jean-Claude Guibal ne s'en était pas caché : les fonds obtenus grâce à la vente de la villa Marie-Louis et de l'hôtel Adhémar de Lantagnac permettront d'absorber en partie le coût de la rénovation de la basilique Saint-Michel, évalué à 3 millions d'euros. Elle dont les cloches ont d'ores et déjà quitté leur belvédère pour se refaire une beauté.

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