La démocratie selon Christophe Steiner devant la tribune de l'Europe

Pour son premier discours à Strasbourg, dans le cadre de la Conférence européenne des présidents de parlement, le président du Conseil national a livré, hier, la vision de la démocratie en Principauté

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Joëlle Deviras Publié le 16/09/2016 à 05:02, mis à jour le 16/09/2016 à 05:02
Photo DR

Il est arrivé mercredi soir et a été accueilli hier matin, à grand renfort de moyens, par le personnel de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Idem - ou presque, pour nous, hier, venus assister au premier discours de Christophe Steiner dans l'hémicycle européen. Policiers, chauffeurs, hôtesses tirées à quatre épingles : « Bienvenue à Strasbourg ».

La journée fut un marathon pour Christophe Steiner, président du Conseil national, et Jean-Charles Allavena, président de la commission des Relations extérieures. Discussions avec Pedro Agramunt, président de l'APCE, puis avec la délégation d'Andorre. Hop, 11 heures : on file dans l'hémicycle pour entendre les discours des parlementaires.

Christophe Steiner fera son allocution à 17 heures - l'ordre de passage des présidents est tiré au sort. Son sujet : la démocratie. Vaste programme… Pour lequel il s'accorde sept minutes au pupitre.

Un moment solennel dans un lieu où la démocratie s'impose comme une culture, une philosophie, un art de vivre. Et dans cette agora bien orchestrée, les présidents de parlement s'appliquent dans un exercice bien éloigné des démarches souvent politiciennes nationales et locales. Le côté noble de la politique en quelque sorte…

Et c'est dans cet état d'esprit qu'est intervenu Christophe Steiner.

"Recréer la confiance"

« De la démocratie athénienne, à nos démocraties modernes, ce régime ou dirais-je plutôt, cette convention qui lie gouvernants et gouvernés, a toujours su triompher des tragédies de l'Histoire. »

Et aussi : « Là, réside le danger pour la démocratie, la perte de foi en l'avenir ! C'est le défi que parlements nationaux et Conseil de l'Europe doivent relever.

Recréer la confiance en l'avenir, c'est le meilleur facteur pour maintenir et promouvoir la démocratie. Car, et vous me permettrez de citer Hannah Arendt, "On ne transmet que ce à quoi on croit" ».

Monaco, 46e Etat sur les 47 nations qui composent le Conseil de l'Europe, a montré un visage de la démocratie singulier. Celui d'une monarchie héréditaire et constitutionnelle qui doit, notamment, conjuguer égalité pour tous et priorité nationale.

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