La condition féminine en question aux Nations Unies

Béatrice Fresko-Rolfo a dernièrement participé, en sa qualité de présidente de la commission des Droits des femmes et de la famille et de rapporteur de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur les mutilations génitales féminines (MGF) en Europe, à la 60e réunion de la Commission de la condition de la femme (CSW) des Nations Unies (1), à New York.

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La rédaction Publié le 23/03/2016 à 05:15, mis à jour le 23/03/2016 à 05:16
Beatrice Fresko-Rolfo a participé à la 60e réunion de la Comission de la condition de la femme des Nations Unies. Photo DR

Béatrice Fresko-Rolfo a dernièrement participé, en sa qualité de présidente de la commission des Droits des femmes et de la famille et de rapporteur de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur les mutilations génitales féminines (MGF) en Europe, à la 60e réunion de la Commission de la condition de la femme (CSW) des Nations Unies (1), à New York.

L'objectif des Nations Unies et du CSW était d'aborder les problématiques de l'autonomisation des femmes, et le lien avec le développement durable, ainsi que l'élimination et la prévention de toutes formes de violence à l'égard des femmes.

Béatrice Fresko-Rolfo a également pris part à des réunions examinant la dimension parlementaire dans la lutte contre la violence à l'égard des femmes, la violence domestique et le harcèlement au travail. Elle est notamment intervenue à l'occasion de la réunion parlementaire organisée par l'Union Interparlementaire (UIP) et l'ONU Femmes.

Quels outils pour une meilleure représentation ?

« Les femmes en Principauté jouissent de tous leurs droits politiques, économiques et sociaux. Il est néanmoins vrai que la dernière loi sur les violences domestiques ne date que de 2011 et que des améliorations législatives doivent encore être apportées en matière de protection des droits des femmes et de la parité », dit-elle. « Monaco offre aux femmes des droits égaux à ceux des hommes pour jouer un véritable rôle dans la vie publique mais leur participation dans la sphère politique et leur représentation dans les postes de direction reste dérisoire. Alors je m'interroge, quels outils le gouvernement princier et nous parlementaires, devons prendre pour promouvoir une meilleure participation et représentation des femmes dans la sphère publique ? »

Béatrice Fresko-Rolfo a, par ailleurs, assisté à une réunion sur la thématique « L'élimination des MGF : une étape essentielles pour atteindre les objectifs de développement durable », ouverte par la première dame du Burkina Faso, Sika Bella Kabore.

Le panel d'experts a rappelé que les MGF sont des pratiques inhumaines, considérées comme des actes de torture en vue de la soumission de la femme, qu'elles ne relèvent d'aucune confession religieuse et qu'elles sont présentes aussi bien en Afrique que dans le reste du globe.

En marge des réunions, l'élue monégasque a également pris part à la réception organisée par Isabelle Picco, ambassadeur de la Mission Permanente de Monaco auprès de Nations Unies, en l'honneur de l'anniversaire du prince Albert II.

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