L'emploi et la sécurité en intro au conseil de la Carf

Avant de passer au vote des délibérations, lundi, les élus de la Communauté d'agglo de la Riviera française (Carf) ont accueilli la sous-préfète pour la présentation de deux nouveaux dispositifs

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alice rousselot Publié le 14/11/2018 à 05:06, mis à jour le 14/11/2018 à 05:06
A gauche de J.-C. Guibal : Zied Essid, Nadine Girard et le Cdt Nicolas Tasset. A droite : la sous-préfète Gwenaëlle Chapuis et Gildas Brieau.
A gauche de J.-C. Guibal : Zied Essid, Nadine Girard et le Cdt Nicolas Tasset. A droite : la sous-préfète Gwenaëlle Chapuis et Gildas Brieau. A.R.

De nouvelles têtes sont apparues, lundi, au conseil communautaire - de part et d'autre du président, Jean-Claude Guibal. Pas pour prendre part aux votes des délibérations, mais pour présenter, en introduction, deux nouveaux dispositifs étatiques. L'un ayant trait à l'emploi. L'autre à la sécurité. Car les personnalités en question sont bien connues des décideurs locaux : étaient présents la sous-préfète Gwenaëlle Chapuis, le nouveau commandant de la compagnie de gendarmerie de Menton, Nicolas Tasset, ainsi que le responsable de la mission locale, Zied Essid, le patron de Pôle emploi, Gildas Brieau, et Nadine Girard, chargée du développement de l'emploi sur le territoire de la Carf.

Au programme du petit exposé, la Démarche de participation citoyenne et le PEC (Parcours emploi compétences).

Voici ce que l'on peut en retenir :

La démarche de participation citoyenne

Ne parlez plus de « voisins vigilants ». Préférez désormais la notion plus générale de « Démarche de participation citoyenne ».

« Ce dispositif a été élaboré dans une optique de lutte contre le cambriolage, souligne le commandant Tasset. Mais il s'inscrit dans une démarche globale : la volonté de la gendarmerie de renouveler son contact avec la population. » Placé sous l'égide du préfet, en lien avec les élus et le procureur, il relève d'une démarche volontaire. Et s'appuie sur l'adhésion des différents acteurs de la sécurité sur le long terme. « Il s'agit d'identifier, via une analyse objective, des quartiers, des endroits sur lesquels on retrouve une délinquance particulière. Puis il faut susciter l'adhésion des élus et de la population pour créer une boucle de communication ; on entre alors dans une démarche de veiller les uns sur les autres. Vous prévenez les gendarmes, et nous, on s'engage à intervenir de manière plus personnalisée », détaille le patron des gendarmes. Précisant que des points de situation réguliers pourront être fixés entre les élus et les autorités. Que l'ensemble du dispositif repose sur une « confiance réciproque ». Et d'ajouter que d'autres plans, tels que le plan canicule, peuvent s'inscrire dans cette logique. L'idée étant, dans les deux cas, de demander aux habitants une vigilance par rapport à leurs voisins. La sous-préfète indique pour sa part qu'il s'agit en premier lieu de réactiver un dispositif préexistant pour gagner en efficacité. « Là où les Voisins étaient actifs, on a noté des baisses de la délinquance. Les réflexes qu'ils avaient, notamment de relever les plaques, ont aidé à l'arrestation de malfaiteurs. »

Le parcours emploi compétences (PEC)

Derrière son nom un poil jargonneux, le PEC est en fait un contrat aidé amélioré. À destination de toutes les personnes éloignées de l'emploi. « Dans l'ancienne formule, les contrats ne débouchaient pas souvent sur un emploi durable. Il s'agit donc désormais d'offrir à la personne suivie une possibilité de travailler tout en construisant un projet de vie lui permettant de rebondir. Grâce à un parcours établi avec le chercheur d'emploi, le prescripteur et un organisme de formation », explique Nadine Girard. Aussi le parcours est-il jalonné de davantage de formation qu'à l'accoutumée. « On se rapproche d'une alternance, commente Zied Essid. Avec une sélection de qualité du candidat pour qu'il apporte à l'entreprise, un allégement de charges pour celle-ci, et une intervention régulière du prescripteur. » En pratique, les contrats proposés sont de 20 h par semaine, et d'une durée minimum de 9 mois. Quant aux collectivités qui embauchent dans ces conditions, elles sont exonérées entre 40 et 60 %. «Le PEC permet de renforcer l'encadrement pour assurer une véritable employabilité », résume Gildas Brieau.

Du point de vue des divers acteurs de l'emploi, la Carf - qui était « exemplaire » en termes de contrats aidés - est la cible parfaite pour les PEC. D'autant que les budgets alloués pour 2018 ne sont pas encore épuisés.

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