L'année scolaire des élèves de Sciences Po est lancée

Hier, sur le campus mentonnais a eu lieu la rentrée solennelle de Sciences Po en présence du directeur Bernard El Ghoul, du maire Jean-Claude Guibal et de plusieurs autres personnalités

Article réservé aux abonnés
E.A Publié le 08/09/2018 à 05:12, mis à jour le 08/09/2018 à 05:12
Le campus Sciences Po mentonnais compte 407 étudiants au total. Les 3e année sont actuellement en stage à l'étranger. A droite, le maire, Jean-Claude Guibal au moment des discours.
Le campus Sciences Po mentonnais compte 407 étudiants au total. Les 3e année sont actuellement en stage à l'étranger. A droite, le maire, Jean-Claude Guibal au moment des discours. Ville de Menton et Jean-François Ottonello

Après une semaine d'intégration, les choses sérieuses vont commencer pour les élèves de Sciences Po Menton. Costumes pour les hommes, robes et talons pour les dames étaient de mise pour cette rentrée solennelle. Il n'est pas 14 h que les étudiants entonnent déjà les hymnes du campus. On chante, on frappe dans les mains, cette une rentrée bien différente des autres établissements qui a eu lieu hier à Science Po. Après la traditionnelle photo, les élèves se sont dirigés vers l'amphithéâtre pour recevoir les vœux des différentes personnalités présentes pour l'occasion.

130 nouveaux étudiants

Dans l'amphithéâtre, l'ambiance est tout aussi joviale. « Vous avez raison, la rentrée au campus est une fête », lance le directeur Bernard El Ghoul avant de laisser sa place à deux étudiantes majors de promotion de l'an passé. En anglais puis en français, elles encouragent, conseillent et racontent quelques anecdotes relatives à la vie à Sciences Po Menton et souhaitent bien évidemment une bonne rentrée aux 130 nouveaux élèves de 54 nationalités différentes.

Chaque année, les candidatures augmentent comme l'a souligné Frédéric Mion, directeur de Sciences Po, « plus 10 % de candidature pour cette rentrée. À la création du Sciences Po Menton en 2005, il n'y avait que 32 étudiants. Aujourd'hui, le monde entier afflue dans ce campus qui est un symbole de richesse et de diversité. » Pour sa part, le maire Jean-Claude Guibal, n'a pas manqué de rappeler à quel point il était fier d'avoir ce campus dans cette « ville de taille moyenne ». Il a également demandé aux élèves de ne pas devenir des technocrates et souligné toute l'importance du Parcours civique (voir ci-dessous) pour ces étudiants « plein de promesses et qui ont tant à donner. »

Gwenaëlle Chapuis, sous-préfète Nice-Montagne a encouragé les étudiants à visiter et à participer à la vie du département. Dans un discours touchant, elle aussi évoqué les catastrophe qui ont touché ce dernier. Les inondations d'octobre 2015, l'attentat sur la Promenade des Anglais, elle aussi indiqué que chacun d'entre eux allaient « vivre dans un département meurtri ». Une manière de rappeler les dégâts que cause le nationalisme, comme l'avait également fait Frédéric Mion quelques minutes auparavant en citant François Mitterand, « le nationalisme, c'est la guerre ». Après avoir ému tout l'amphithéâtre, elle a terminé par un grand « vive Sciences Po, vivre la République et vive la France », qui n'a pas manqué de réveiller l'assemblée.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.