Gérard Spinelli : Votez le 15 mars, il n’y a qu’un tour

Le maire sortant de Beausoleil a inauguré hier sa permanence au 13, boulevard de la République. Le premier magistrat a insisté sur l’importance de l’écoute et du dialogue avec les administrés

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Joëlle Deviras Publié le 09/02/2020 à 11:21, mis à jour le 09/02/2020 à 11:21
Sans discours préparé, Gérard Spinelli s’est adressé à ses administrés, hier midi.
Sans discours préparé, Gérard Spinelli s’est adressé à ses administrés, hier midi. Jean-François Ottonello

Quelques minutes avant de prendre le micro pour inaugurer sa permanence au 13 boulevard de la République, Gérard Spinelli confie : « Je ne sais pas ce que je vais dire. » Le premier magistrat de la ville prouvait aussitôt que les prises de paroles ne sont pas forcément meilleures lorsqu’elles sont préparées. L’expérience (quatre mandats de maire à son actif), le goût de la politique et l’envie de poursuivre encore six ans semblent suffisamment ancrés chez Gérard Spinelli pour balayer toute hésitation dans le ton ou le cheminement du discours.

Un quart d’heure au micro, aux côtés de son épouse, de son fils Nicolas, de nombreux élus municipaux, et il avait tout dit de l’essentiel de son bilan, de ses projets, de sa manière d’être et même de sa vie personnelle.

« On a besoin d’entendre vos critiques et reproches pour construire un programme. J’ai vraiment envie de répondre aux attentes de la population. Cela me passionne. Ce moment d’échanges est important. On a envie de vous écouter. De vous entendre. On a une ville exceptionnelle, unique. J’ai à mes côtés des hommes et des femmes qui ont envie de faire des choses pour que Beausoleil soit un endroit où il fasse bon vivre. »

« Une ville où il fait bon vivre »

Gérard Spinelli sait mettre ce qu’il faut de cœur dans ses discours politiques…

Mais il n’en oublie pas pour autant le concret pour séduire aussi les plus pragmatiques de ses potentiels électeurs. « C’est compliqué de gérer une ville. Ce moment est important. Faites attention : il n’y aura qu’un tour, votez le 15 mars. L’important c’est d’avoir une vision pour sa ville. L’attente des Beausoleillois est de pouvoir garer leur voiture facilement, d’avoir une ville propre et qu’il y ait un peu d’animations… Bref, une ville où il fait bon vivre. »

Après 24 ans à la tête de la mairie, Gérard Spinelli a largement tracé les contours d’une ville aussi atypique qu’attachante. « Nous avons retrouvé la fierté de Beausoleil. Nous avons réalisé beaucoup d’équipements publics parce que nous avons besoin d’endroits pour nous retrouver, pour pouvoir parler et passer de bons moments ensemble. » Et d’évoquer l’effort fait pour mettre en valeur l’histoire de la ville, comme le soutien accordé à l’association beausoleilloise des amis d’Alba. « C’est une volonté politique forte de respecter nos traditions italiennes. »

Le maire a noté également l’importance de la sécurité, l’économie de 30 % d’énergie sur l’éclairage public, le développement de la politique de mobilité douce avec les ascenseurs et escalators.

Il n’a pas oublié non plus de rappeler que « les impôts n’ont pas augmenté depuis 12 ans », qu’il s’est « réconcilié avec tout le département », qu’il entretient les meilleures relations avec Monaco - « le prince Albert II a toujours parlé de communauté de destin entre la Principauté et Beausoleil. Nous remercions tous ceux qui nous aident. »

Et d’achever son intervention par une touche personnelle : « J’ai une vie normale et irréprochable. J’ai fait cet effort dans ma vie privée. Depuis 2008, j’ai essayé d’être en harmonie avec l’image que je renvoie et ce que je dis. »

Et Nicolas Spinelli, en harmonie avec son père ? « Évidemment », affirme le fils.

Prochain rendez-vous d’importance : le 12 mars, au centre culturel, pour la présentation de la liste des candidats et le programme.

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