Elections nationales: on vous présente 4 candidats de Nouvelles Idées pour Monaco

La liste conduite par Daniel Boeri en vue des élections nationales du 5 février réunit des visages inconnus ou presque de la scène publique. Tour d’horizon.

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Joëlle Deviras Publié le 30/01/2023 à 10:30, mis à jour le 30/01/2023 à 10:25
De gauche à droite et de haut en bas: Juliette Rapaire, Jean L'Herbon de Lussats, Pierre Dick et Sébastien Lambla Photo Jean-François Ottonello

Pour qui voter? Alors que le rendez-vous des urnes approche, l’heure est de savoir qui sont ces visages inconnus ou méconnus qui s’affichent sur les programmes de L’Union, liste entière conduite par la présidente du Conseil national sortante Brigitte Boccone-Pagès, et des Nouvelles Idées pour Monaco (NIM), composée de quatorze candidats et pilotée par l’actuel doyen de l’Assemblée, Daniel Boeri.

Voici aujourd’hui les portraits de la benjamine Juliette Rapaire, Sébastien Lambla, Jean L’Herbon de Lussats et Pierre Dick qui convoitent un fauteuil de conseillère ou de conseiller national pour la mandature 2023-2028.

 

Juliette Rapaire. Photo Jean-François Ottonello.

Une pratique autorisée de l’IVG

Juliette Rapaire a la fougue de son jeune âge. Elle est la benjamine des quatorze que comporte la liste Nouvelles Idées pour Monaco (IM) conduite par Daniel Boeri.

À 27 ans, elle travaille pour la direction de la Communication du gouvernement princier et produit des contenus audiovisuels pour Monaco Info. Juliette Rapaire s’exprime avec passion pour défendre des causes sociétales. À ses côtés, mais sans jamais la refréner, veille le directeur de la campagne de NIM, son père Jean-Michel.

Pourquoi NIM?

"Je suis fière de m’être engagée avec la liste Nouvelles Idées Pour Monaco. J’aime l’engagement politique." Avec NIM, Juliette Rapaire n’a pas peur de s’exprimer pour faire avancer certains débats sensibles, comme celui sur la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse.

Ses convictions?

Elle veut défendre les droits des femmes pour une égalité salariale, pour qu’elles puissent avoir un soutien lorsqu’elles sont victimes de violences, de harcèlement sexuel ou moral.

Pour cela, elle espère la création d’une "maison de vie" qui serait la forme monégasque d’un "planning familial".

Mais aussi, Juliette Rapaire veut lancer un grand débat pour la dépénalisation de l’IVG à Monaco. Il s’agit de réfléchir à un accompagnement des femmes et de leur partenaire.

Jean L’Herbon de Lussats. Photo Jean-François Ottonello.

"Je me bats pour l’inclusion des handicaps"

Il a en même temps du recul et de l’engagement. Et cette vision du monde si particulière tient peut-être à son profil de chercheur en sciences politiques et à son handicap : Jean L’Herbon de Lussats est aveugle depuis 1993.

Il a 70 ans, quatre enfants, deux petits-enfants, et une longue carrière dans l’audiovisuel. Celui qui a participé à la création de Canal+, entre au Festival de télévision de Monte-Carlo en 1984, et fonde IMAGINA et le Prix du Public. Il rejoint le service de la propriété intellectuelle au Ministère d’État en 1991.

Parallèlement, il est très actif dans la vie associative, notamment l’AMADARCHE depuis 2014, qui vient en aide aux personnes souffrant de maladies mentales.

Il a également rejoint le mouvement des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (EDC) en 1990, puis l’a lancé à Monaco en 2004.

De 2012 à 2018, il a été membre du Bureau national et a présidé la région PACCAM (PACA+MC+Corse).

Pourquoi NIM ?

"Je connais Daniel Boeri depuis très longtemps. C’est un homme d’analyse et de réflexion."

Ses convictions

Jean L’Herbon de Lussats explique combien il est difficile de participer pleinement à la vie de la cité dès lors qu’un handicap vous empêche d’être "comme tout le monde".

"Je me bats pour l’inclusion des handicaps. C’est mon cheval de bataille."

 

Pierre Dick. Photo Jean-François Ottonello.

Le mentorat pour aider les jeunes

Pierre Dick n’est pas de ceux qui veulent être sur le devant de la scène pour s’exercer sans réserve aux joutes oratoires. Lui sait faire de l’écoute une qualité. À 63 ans, Pierre Dick est formateur indépendant de formations non-diplômantes.

Diplômé de l’École Supérieure de gestion, il a été commercial dans des entreprises privées à Marseille et Paris, et ensuite salarié de la SBM durant dix-huit ans.

Attiré par la finance, il donne une nouvelle orientation à sa carrière en 2000 comme responsable "assurance vie" chez un courtier d’assurances à Monaco et à Cannes.

À partir de 2008, la transmission devient sa vocation. Il effectue alors des missions de formation en banque, finance et assurance pour des organismes nationaux à Paris.

Aujourd’hui, il a recentré son activité à Monaco, spécialisé dans le domaine de l’expression orale et des relations humaines.

Pourquoi NIM?

"Daniel Boeri a des idées nouvelles. Il a de l’empathie. Il s’intéresse à la transmission qui rapproche les hommes et les femmes et est un facteur de paix entre tous."

Ses convictions

S’il est élu, Pierre Dick veut développer la bienveillance et encourager la mise en place du mentorat dans le cadre professionnel, afin d’aider les jeunes par la transmission du savoir.

Sébastien Lambla. Photo Jean-François Ottonello.

"NIM est un groupe progressiste"

Sébastien Lambla parle avec le cœur.

Alors il dit d’emblée: "Je me suis intégré à un groupe et j’en suis tombé amoureux."

Le Monégasque de 41 ans est revenu à Monaco il y a cinq ans seulement après un long début de carrière à Paris, puis à Londres, où il a travaillé de 2003 à 2017.

Au cours de ses 25 ans d’expérience dans l’industrie du numérique, il a collaboré pour des entreprises, telles que Crédit Suisse, McKinsey, Just-Eat, Nike, ou la BBC.

Lorsqu’il se réinstalle à Monaco en 2017 pour se rapprocher de sa famille, il poursuit ses activités de conseil des entreprises dans leur transition numérique.

Pendant la crise du covid, il crée un site du commerce en ligne, Doux Village, qui veut renforcer le développement de la boucle locale et de l’économie durable.

Pourquoi NIM?

"La liste rassemble des gens différents mais tous d’accord sur tous les points ; ce qui nous a permis de monter un vrai projet. L’esprit de NIM est progressiste avec une belle ouverture d’esprit."

Ses convictions

"Je souhaiterais mener une réflexion en vue d’une loi sur le droit à l’information pour une transparence administrative. Obtenir des réponses à des questions: cela peut sembler évident mais ce n’est hélas pas toujours facile. Par ailleurs, je veux m’engager pour plus d’égalité entre les hommes et les femmes."

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