"Les conseillers nationaux sont là pour donner des idées politiques, au gouvernement ensuite de les mettre en action ou pas", a souligné Jean-Louis Grinda.
Créer un ministère de l’Education?
Première idée, celle d’une réflexion qu’il a repris sur la possibilité de créer un ministère à part entière dédié à l’éducation, la jeunesse et les sports?
Parmi les volontés, dans le domaine éducatif justement, celle d’imaginer de nouvelles séries technologiques à partir des classes de seconde dans le domaine de l’art, mais aussi prolonger les BTS présents en Principauté.
"Il y a des filières technologiques très demandées", commente Martine Eva Rosticher, qui entend s’investir pour améliorer la vie étudiante: créer un régime de sécurité sociale étudiante, ouvrir le programme d’échanges Erasmus. Et réfléchir la possibilité de Monaco de disposer de logements étudiants. "Il y a une possibilité par exemple, d’imaginer ces équipements au Centre méditerranéen de Cap-d’Ail qui nous appartient", note Jean-Louis Grinda.
Dans le domaine éducatif toujours, l’équipe UM a mis en avant hier ses volontés dans le domaine de la formation. "Il s’agirait d’instaurer un droit à la formation pour tous les salariés du privé comme du public", explique Eric Elena.
Boom numérique
Avec accès au bilan de compétences et instauration d’un compte de formation professionnelle pour les salariés. Une formule éprouvée depuis de nombreuses années en France.
Autre proposition, celle portée par Guillaume Galtier, relative à l’avenir numérique. Le colistier entend "faire de Monaco un pays pilote dans le numérique, en phase avec l’actualité".
Dans cette dynamique, les propositions d’Union Monégasque projettent la création d’une commission consultative au sein du Conseil national. Mais aussi de développer en Principauté les cours sur internet en ligne (MOOCS) destinés à se former dans un domaine. Et mettre en avant les atouts du pays dans des domaines particuliers.
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