Intarissable. Lorsqu'il s'agit d'évoquer sa ville, le maire Jean-Claude Guibal n'est jamais à court de petites histoires à raconter. Cette fois, c'était aux nouveaux arrivants de la cité des citrons que l'édile a narré ses anecdotes.
« J'aime recevoir de temps en temps ceux qui ont choisi de s'installer à Menton pour faire connaissance. Voyez-vous, c'est comme cela ici : il y a une atmosphère de convivialité ! »
En voisin de Sainte-Agnès, de Paris, de Deauville ou du Nord, les néo-Mentonnais affichent des origines diverses. Parfois viennent-ils de l'étranger : de l'Italie toute proche, de l'Espagne ou plus loin de l'Allemagne. Et ils étaient nombreux à répondre à l'invitation de la mairie, pas moins d'une soixantaine. Dans la salle du conseil pleine comme un œuf, les résidents ont sagement écouté leur maire brosser le portrait de Menton.
Une ville qui n'a pas vocation à grossir
« C'est une petite ville centre où l'on trouve toutes les fonctions urbaines mais qui est parvenue à conserver l'esprit d'un gros village, décrit Jean-Claude Guibal. Elle n'a pas vocation à grandir. Nous comptons 30 000 habitants, soit à peine 5 000 de plus qu'il y a 60 ans, peut-être serons-nous 32 000 au prochain recensement…
« Mais nous n'irons pas au-delà car nous ne disposons quasiment plus de foncier libre constructible. L'extension de l'agglo est réduite. Alors nous nous attachons à travailler sur l'amélioration de la qualité de vie, des équipements, etc. »
Services publics, notamment le centre hospitalier de La Palmosa, musées - dont Cocteau -, École municipale d'Arts plastiques… les nouveaux arrivants vont pouvoir bénéficier de l'offre mentonnaise.
Fin des travaux aux Jardins Biovès
Installés depuis quelques semaines ou quelques mois, ils ont déjà des questions et des propositions à suggérer à la municipalité. L'une qui s'inquiétait de savoir quand les Jardins Biovès retrouveraient leur faste, a été rassurée d'apprendre que les travaux seraient achevés d'ici la fin de la semaine ; une autre qui s'interrogeait sur les couleurs de la ville - bleu ciel et blanc - elle a appris que c'était en lien avec la vierge Marie. L'une des nouvelles arrivantes a également dû se faire une raison : non, elle ne se prélassera pas sur une plage de sable fin. « Le plateau continental est très court donc, comme à Nice, le sable ne tient pas, a expliqué Jean-Claude Guibal. Mais les galets ça a du bon ! »
Sur un autre sujet, il a également éclairci la situation des travaux de la gare (il faudra attendre fin 2019 début 2020 pour voir les engins de chantier s'activer).
Et l'édile de rassurer ses ouailles : « Vous pouvez prendre contact avec le secrétariat du maire. Toutes les demandes sont transmises aux services concernés ». Bienvenue donc et à bientôt en ville !
commentaires