"Ça ne tient pas la route" : Renaud Muselier s'étonne qu'un agriculteur azuréen paie son eau deux fois plus cher que son homologue varois

Interrogé ce lundi dans le studio du Groupe Nice-Matin, le patron de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur annonce des assises sur l'eau le 7 juin.

Lionel Paoli Publié le 20/03/2023 à 15:55, mis à jour le 20/03/2023 à 18:15
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"On a trouvé des solutions [contre le manque d'eau], on doit en trouver d'autres ; on a les outils pour ça", affirme le patron de la Région. Photo Frantz Bouton

Confronté au problème de la sécheresse, Renaud Muselier se présente comme "un optimiste de combat." Résolument volontariste: "Nos aînés ont fait des aqueducs, le lac de Sainte-Croix et celui de Serre-Ponçon pour lutter contre le manque d'eau. On a trouvé des solutions, on doit en trouver d'autres ; on a les outils pour ça."

"En octobre", précise-t-il, "j'ai demandé aux six présidents de nos départements de faire des assises de l'eau. Le 7 juin, nous allons organiser des assises régionales pour avancer. On fait déjà certains constats. Dans le Var, par exemple, pour l'agriculture et les fleuristes, c'est 0,2 euro / m3 d'eau. Dans les Alpes-Maritimes, c'est 0,5 euro (1): deux fois plus! On découvre qu'une partie du réseau des Alpes-Maritimes, contrairement aux autres départements, délivre de l'eau potable. L'agriculteur paie son eau [d'arrosage] en eau potable. Ça ne tient pas la route !"


(1). Dans la Métropole Nice Côte d’Azur, le tarif moyen est de 0,38 euro / m3, alors qu’un abonné lambda paye 1,51 euro / m3 d’eau potable.

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