A Monaco, les conseillers nationaux rejettent la ligne de la SBM

Les élus ont longuement pointé du doigt les stratégies de la Société des Bains de Mer et ont ainsi voté majoritairement « contre » le Chapitre I. Les discussions reprennent ce soir, à partir de 17 heures

Joëlle Deviras Publié le 15/12/2014 à 08:48, mis à jour le 15/12/2014 à 08:56
A Monaco, les conseillers nationaux rejettent la ligne de la SBM
Au conseil national, mercredi soir, lors de la lecture du rapport sur le projet de loi du budget primitif par Marc Burini. DR/Conseil national

Les élus ont longuement pointé du doigt les stratégies de la Société des Bains de Mer et ont ainsi voté majoritairement « contre » le Chapitre I. Les discussions reprennent ce soir, à partir de 17 heures

Les chiffres sont bons. Ils sont même excellents. Mais un budget primitif 2015 en excédent, avec des recettes de plus d’un milliard et en progression de 11,6 % par rapport à l’année dernière, ne saurait faire oublier les problèmes.

Pour les élus de la majorité Horizon Monaco (HM), comme pour certains des oppositions Union Monégasque et Renaissance le sujet Société des Bains de Mer (SBM) n’est pas la moindre des difficultés. Mercredi dernier, en séance publique, seulement trois élus — Pierre Svara, Jean-Louis Grinda et Bernard Pasquier — ont voté en faveur du chapitre I

« Produits et revenus du domaine de l’État » qui inclut notamment la SBM. Thierry Poyet (HM), Alain Ficini (HM), Jean-Michel Cucchi (HM, UP), Christophe Robino (HM, UP), Thierry Crovetto (UM, UP), Jean-Charles Allavena (HM) et Eric Elena (parti Renaissance) ont voté « contre ».

Les autres élus se sont abstenus.

« Zone de danger »

Parmi les abstentionnistes, le président du Conseil national. Laurent Nouvion a expliqué sa position : « La SBM pour nous navigue à vue, ce qui n’est pas acceptable alors que des travaux titanesques ont commencé et que près de 5 ans seront nécessaires avant d’en voir les premiers résultats tangibles. (...) Que de retard, que d’erreurs, que d’atermoiements indignes de la Principauté. Si parfois il est nécessaire de donner du temps au temps, selon l’expression consacrée, il est des matières où l’absence de décision, la temporisation expose au danger plus que de raison. Et bien, je l’affirme ce soir, nous y sommes : nous entrons dans cette zone de danger, préjudiciable pour nous tous. » Le ministre d’État a donné une réponse pragmatique.

Il a tenu à souligner que trois dates venaient à échéance : la réouverture de l’Hôtel de Paris et le plan social en cours, les conditions d’augmentation du capital le 8 janvier et le vote sur le statut unique des Jeux fin janvier.

Février pourrait donc apporter des éléments nouveaux pour la SBM. Les discussions se poursuivent dès ce soir (17 heures) et demain au Conseil national, avant le vote du budget mercredi soir.
 

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