VIDEOS. David Hallyday, parrain d'une exposition de guitares de légendes à Monaco, se confie
Le chanteur était à Monaco ce lundi, comme parrain d’une exposition de guitares. L’occasion de parler musique, alors qu’il vient de dévoiler le premier titre d’un album qui sortira le 27 novembre.
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Amélie MaurettePublié le 15/09/2020 à 18:05, mis à jour le 18/09/2020 à 10:19
David Hallyday.Photo Franz Chavaroche
Son dernier album, J’ai quelque chose à vous dire, c’était il y a deux ans, et il n’avait pas prévu d’en ressortir un si vite. Mais avec le confinement, David Hallyday a laissé l’inspiration venir à lui et remonter à la surface des questionnements.
Presque tout seul, il a composé Imagine un monde, un quatorzième album qui sortira le 27 novembre et dont le premier extrait, Ensemble et maintenant, vient de sortir.
En attendant la suite, le fils de Johnny et Sylvie fait ce qu’il aime, notamment mettre en avant le travail des autres…
De passage à Monaco, ce lundi, David Hallyday est venu parrainer une belle exposition de guitares de légende fabriquées par l’Italien Wandrè, montée par son agent Maurice Suissa, également grand collectionneur d’instruments. On en a profité.
Vous êtes parrain d’une exposition de guitares d’exception. Pourquoi vous?
Faudrait demander à Maurice! (rires) Parce qu’on fait un peu le même métier.Parce que c’est un mélange entre la culture, la sculpture, la musique.C’est formidable ce que faisait Wandrè, c’était un sculpteur… Dylan, Hendrix, tous les guitar heroes ont joué sur des Wandrè! Il y a une histoire derrière chaque instrument. Par exemple, des manches étaient faits à l’époque avec du métal récupéré sur des avions américains de la Seconde Guerre mondiale…
(A noter que parmi la centaine de guitares présentées dans l'exposition installée dans la Galerie GM Design à Monaco, il y en a une, qui n'est pas une Wandrè mais qui vaut le coup d'oeil: une guitare créée spécialement pour Johnny Hallyday..., N.D.L.R.)
Vous êtes là aussi parce que Monaco, c’est un peu chez vous?
Forcément, par alliance.Mon fils est monégasque, ma femme aussi. Mais moi je suis citoyen du monde ! Je suis surtout à Paris mais j’aime beaucoup venir, de temps en temps.Là, c’était une belle occasion. Je trouve ça bien de ramener ce genre d’expo, qu’on n’a pas l’habitude de voir, avec une vraie histoire derrière.J’avais très envie de venir parce qu’on a besoin de ça en ce moment, de culture, de divertissement, de positif.
Vous venez de sortir un single, un album va suivre, composé pendant le confinement…
Oui.En fait, j’avais composé deux titres en fin d’année dernière.Je n’avais pas eu le temps d’avancer sur un futur album et puis est arrivé le confinement et j’en ai profité. C’était particulier parce que, d’habitude, je bosse avec une équipe, la musique c’est quelque chose qu’on célèbre à plusieurs… Là, j’étais seul dans ma chambre, comme à l’époque de mon adolescence! J’ai tout viré pour mettre mon petit studio, le minimum syndical, mais ça a fonctionné. Il en est ressorti des choses intéressantes. C’est un album basé sur un ressenti, que j’ai depuis quelques années et sur lequel le confinement a enfoncé le clou :ce qu’on pourrait devenir si on était moins divisés.
À l’image du premier extrait, Ensemble et maintenant ?
C’est ça.C’est un titre humaniste qui parle de comment on pourrait faire pour mieux vivre ensemble. Croire profondément en l’être humain, qu’il est capable d’aimer, de faire attention aux autres, à son environnement.ça parle d’être moins individualiste. C’est ce vers quoi j’aimerais nous voir aller. Ce n’est pas que sur l’après-Covid, j’ai horreur de ce terme d’ailleurs, c’est surtout sur l’humain.Je crois que c’est le moment de faire une remise à zéro et d’avoir des discours qui ne divisent pas.
Ça a un écho particulier pour vous, qui avez été au cœur de tant de polémiques…
Ah, pas par ma faute, moi je ne fais pas de polémiques. (rires)
Mais c’est une manière de dire : “Parlons d’autre chose”?
Disons que je n’ai jamais eu l’impression de ne pas faire partie du peuple, je suis un citoyen comme vous. Il y a des gens qui souffrent, il y a des trucs dont il faut parler, et parler d’une façon dont on peut voir la lumière au bout du tunnel, sinon ça ne sert à rien de prendre l’art comme vecteur.
La succession, les histoires, vous en avez assez qu’on vous en parle?
Quand je parle dans mon album de rassembler et de ne pas diviser… Oui, je me demande pourquoi on s’efforce toujours de parler de quelque chose qui n’existe plus. Pour quoi faire? De l’audimat? Les gens, ça les saoule, ils en ont ras-le-bol, ils ont leur vie… C’est fini, next!
Vous comprenez que ça puisse intéresser ou ça vous dépasse?
je pouvais comprendre au début, puisque mon père était un des plus grands artistes français. Forcément que les gens veulent savoir…Mais à un moment donné, quand les choses sont terminées, c’est terminé.
Il est à tout le monde, Johnny?
Je ne sais pas, moi je suis son fils… Qu’est-ce que vous en pensez, vous ? Il a rendu tellement de gens heureux que oui, quelque part, il appartient à tout le monde.
Avez-vous des projets autour de son œuvre?
Je ne sais pas. Pour l’instant, je me consacre à mes trucs et ça fait déjà beaucoup de choses à gérer!
Vous devriez partir en tournée?
Il y a encore beaucoup de reports pour 2021 et malheureusement j’en fais partie.ça met des équipes en difficulté, j’ai pas mal d’intermittents du spectacle avec lesquels je bosse pour qui c’est difficile…C’est catastrophique, ce qui nous arrive à tous.Mais bon, on va s’adapter. J’ai huit dates au mois de novembre [dont le 7 au Silo, à Marseille, report d’un concert de mars, ndlr]. On va voir.
Et votre autre passion, le sport automobile, vous n’avez pas repris?
J’ai deux ans et demi de tournée derrière donc je n’ai pas pu faire de compétition. Quelque part, je me dis tant mieux: ça veut dire que le reste marche bien!
Savoir+
Exposition Wandrè, collection de guitares de Maurice Suissa. Galerie GM Design (11, avenue Princesse-Grace), à Monaco. Jusqu’au 10 octobre.
Entrée libre.
Rens. 00.377.99.90.90.61.
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