Au casino de Monte-Carlo, Thomas Fabius dispose d'une ligne de crédit d'un million d'euros... qui ne lui suffit pas. Le casino lui prête alors 650.000 euros pour se refaire, après négociation.
Il laisse finalement une dette de deux millions d'euros derrière lui.
Selon une enquête menée par Le Parisien, "la principauté aurait effacé une partie de l'ardoise et toujours pas encaissé le remboursement".
Le président délégué de la SBM affirme ne pas avoir effacé de dette
Cette information, livrée par le magazine Valeurs actuelles, n'avait pas manqué de faire réagir Jean-Luc Biamonti, président délégué de la SBM qui possède plusieurs casinos et hôtels de luxe sur le Rocher, qui, en 2013, affirmait n'avoir "jamais effacé la dette d'aucun joueur". Tout en admettant, concernant certains clients, une pratique "commune à tous les casinos du monde" de remises en fonction des pertes.
Le nom de Fabius pourrait-il avoir suffi à fermer les yeux, au point que Thomas Fabius ait une ardoise au casino monégasque? Interdit de jeu en France, il savait se lâcher à l'étranger, notamment en Principauté.
Comme nous l'avions révélé en mai 2013, le fils aîné du ministre des Affaires étrangères était capable, selon des témoins, de jouer trois millions d'euros en une seule soirée, abandonnant sur le tapis un pourboire de 200.000 euros.
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