Elle avait face à elle le Coréen Jehong Inho, doté d’une splendide voix de basse, mais qui a raté son air de la calmonie du Barbier de Séville de Rossini, alors qu’elle a été bouleversante dans un air de Manon Lescaut de Puccini. Sur cet ultime air du concours, elle renversa une compétition qui, semble-t-il, était acquise au Coréen.
Elle a reçu le Prix Prince Rainier III d’une valeur de 30.000 euros.
Le jury, présidé par Jean-Louis Grinda, directeur de l’Opéra de Monte-Carlo, comprenait, comme toutes les années, un "candide". Ce devait être le journaliste-écrivain Franz-Olivier Giesbert mais celui-ci, souffrant, fut remplacé par Laurent Stefanini, ambassadeur de France à Monaco.
Une belle carrière attend désormais les deux finalistes, la gagnante et le perdant, sur les scènes internationales.
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