
D'Avishai Cohen à Massive Attack : un jazz à 360° à Nice
Le 13/04 à 05h14 MàJ 13/04 à 05h14« Le jazz n'est pas mort ». C'est Sébastien Vidal, le directeur artistique du Nice Jazz Festival qui l'assure. « Bien au contraire. On le retrouve partout en ce début de XXIe siècle ». Emporté par les boucles électro de Parov Stelar (le 17 juillet). Dans les influences qui ont porté, au début des années 90, un gang de Bristol à transformer leur mélancolie en un genre majeur : le trip hop de Massive Attack, le 19 juillet. Un genre qui se régénère aussi. A l'infini. Quand des talents comme celui d'Ibrahim Maalouf (le 19 juillet) réussi à imposer la trompette et le souffle aux plus jeunes. Ou quand les géniaux Snarky Puppy dynamitent les codes du jazz par leur génie créatif (le 17 juillet).
Depuis qu'il est aux commandes artistiques du festival, c'est-à-dire 2013, Sébastien Vidal n'a eu qu'un seul objectif : rassembler les publics. S'il est un adorateur de la Note Bleue, cette année il aura la chance au Théâtre de Verdure, d'entendre résonner la batterie de Daniel Freedman ou la trompette d'Avishai Cohen (le 16 juillet). Le 18, c'est la voix de Laura Mvula qu'il viendra saisir entre jazz et soul. Le 20 juillet, il pourra enfin se laisser imprégner du trio Scofield-Mehldau-Guiliana. Avant d'en finir, pour 2016, avec le toucher de piano d'Abdullah Ibrahim. Pour le public plus large que le festival entend bien fidéliser, la marraine Melody Gardot sera la tête d'affiche de la soirée d'ouverture, le 16 juillet (son interview à lire dans notre édition de Nice). Tiggs Da Author (le 17), les Niçois fraîchement élus groupe de scène de l'année, Hyphen Hyphen ou le duo loufoque des Brigitte joueront aussi la carte de l'ouverture que le festival entend jouer chaque année.
Cet été enfin, histoire de célébrer en musique l'œuvre de Bowie qui a beaucoup puisé dans le vivier jazz [notamment sur l'album testament Blackstar, ndlr] les cinq soirées niçoises lui seront dédiées en étant baptisées Changes, Let's Dance, Space Oddity, Blackstar et Heroes. De héros, n'en doutons pas, cette édition n'en manquera pas. Assurément.
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