Toutes les archives du "Journal de Monaco" désormais consultables sur le Net

Plonger dans les archives du pays depuis 1858, avec son téléphone, sa tablette ou son ordinateur, c'est possible. L'intégralité des numéros du titre est désormais consultable sur internet

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N.H.-F. Publié le 16/09/2016 à 05:03, mis à jour le 16/09/2016 à 05:03
Le site permet de remonter dans les archives de la Principauté depuis 1858… et de se plonger dans l'histoire du pays. Photo Michael Alesi

Dans la soirée du 6, vers les 6 1/2, le feu s'est déclaré dans le tuyau d'une cheminée de la partie Est de la Caserne. L'Autorité a immédiatement pris toutes les mesures de précautions et de prudence nécessaires et l'on a pu bientôt maîtriser et circonscrire le feu qu'un vent d'Est excitait violemment et qui eût pu prendre des proportions énormes.M.le Gouverneur-Général, comte de St-Andéol, s'est empressé de donner à la population et aux nombreux ouvriers étrangers qui l'ont secondée tous les éloges qu'ils méritaient pour le courageux dévouement, le zèle et la prodigieuse activité dont ils ont fait preuve conjointement avec la troupe sarde ».

L'entrefilet au doux goût suranné remonte au 11 juillet 1858. Le texte a été publié au Journal de Monaco de ce jour - à l'époque, la publication s'appelait L'Eden. Et ces lignes sont désormais consultables sur internet(1) depuis hier. Comme tous les numéros du titre qui compulse notamment arrêtés municipaux, ministériels, décisions et ordonnances souveraines… depuis le 30 mai 1858 et la première sortie de l'imprimerie.

Il est donc possible de consulter tous ces numéros en PDF, de les télécharger… Un moteur de recherche assiste toutes les démarches : les requêtes se font par mot-clé, par année, par catégorie…

La Commission consultative des Archives de l'Etat avait recommandé « la numérisation de documents d'archives gouvernementaux à valeur historique ou patrimoniale ». La mise en ligne s'inscrit dans cette démarche.

Plonger dans ces archives permet de remonter le temps. Et de se pencher dans l'histoire du pays. D'autant qu'au départ, la publication couvrait un panel de sujets plutôt large. Le journal « relatait tous les événements d'ordre culturels, économiques, sociaux… Le côté réglementaire, officiel, l'a finalement emporté », rembobine Thomas Fouilleron, le directeur des archives et de la bibliothèque du palais princier. La démarche, poursuit-il, pourra participer au « rayonnement du patrimoine national », notamment car des recherches viendront de l'extérieur de la Principauté. Et puis outre le travail de recherche, ces archives 2.0 pourront aussi répondre à un autre besoin : satisfaire la curiosité des usagers…

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Monaco-Matin

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