Notre photographe primé pour ce cliché pris à Fréjus
Responsable du service photo de Var-matin, Philippe Arnassan a été distingué par l’agence de presse MAXPPP, dans la catégorie ‘‘News’’, pour cette image saisissante d’un sanglier au contact d’une famille.
T. H.Publié le 08/12/2022 à 15:40, mis à jour le 08/12/2022 à 17:50
Cliché pris le 5 novembre dernier: prolifération des sangliers dans le centre-ville de Fréjus. Ici, des sangliers déambulent tranquillement près des aqueducs romains. Loin d'être effrayés, les promeneurs sont habitués.Photo Philippe Arnassan
Un sanglier en plein centre-ville de Fréjus: l’image n’est pourtant pas inhabituelle par les temps qui courent… Mais ce cliché, avec cette ‘’probable’’ rencontre entre une famille et l’animal, est saisissant. C’est cette photo qui a valu à notre confrère Philippe Arnassan (1), responsable du service photo à Var-matin, de remporter le prix de la photo PQR du mois de novembre dans la catégorie ‘‘News’’. Un concours chapeauté par MAXPPP, l’agence de presse photographique.
"La rencontre risquait d’être dangereuse..."
Le Fréjusien revient sur la genèse de ce moment capté dans le boîtier:
Philippe Arnassan, cher du service photo de Var-matin.Photo Camille Dodet.
"J’ai réalisé cette photo entre deux matchs de sport. Cette situation, avec ce sanglier et cette petite famille s’avançant sur le trottoir, était inespérée. Surtout après avoir passé quelques heures dans le massif de l’Estérel dans le cadre d’un article sur le phénomène des sangliers nourris par des promeneurs. J’avais donc repéré une petite harde déambulant de nuit sur le bas-côté de la route – chose devenant de plus en plus fréquente dans notre agglomération – et attendu qu’il se passe quelque chose. Rapidement, après avoir frôlé les pare-chocs de plusieurs voitures, comme en embuscade, l’un des sangliers s’est posé au pied de l’aqueduc romain de Fréjus. De loin, j’ai pu voir une petite famille poussant un enfant sur un tricycle: la rencontre avec l’animal risquait d’être dangereuse. J’ai tenté en vain d’alerter les promeneurs... Mais tout s’est bien passé, l’animal a déguerpi à la vue des humains et j’avais mon illustration. Je suis allé voir mes promeneurs afin de leur demander l’autorisation de diffuser éventuellement la photo. Mon regret? Ne pas avoir eu le sanglier tourné vers la famille: l’image aurait été bien meilleure, disons plus percutante! Une prochaine fois peut-être…"
Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.
Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.
Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.
commentaires