"C'est un marathon": Nathalie Renoux de retour au 12:45 sur M6

Kareen Guiock Thuram ayant pris une année sabbatique, M6 a redistribué les cartes à la présentation de ses journaux. Ainsi, Nathalie Renoux hérite de la case du 12:45 en semaine après avoir officié le week-end pendant treize ans.

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Mathieu Faure Publié le 10/01/2023 à 13:30, mis à jour le 10/01/2023 à 11:16
interview
Nathalie Renoux a retrouvé la présentation du 12:45 en semaine depuis lundi. Photo Franck Ferville/ M6

Ce n’est pas un retour aux sources mais presque. Entre 2006 et 2009, Nathalie Renoux officiait à la présentation des premiers journaux incarnés de M6 lors de la création du 12:45.

Depuis lundi, celle qui œuvrait aux éditions du week-end (12:45 et 19:45) depuis treize ans, a récupéré la case du 12:45 en semaine en raison de l’année sabbatique prise par Kareen Guiock Thuram.

Du coup, la petite chaîne qui monte a redistribué les cartes de ses journaux puisque Dominique Tenza récupère les éditions du week-end alors que Xavier de Moulins continue de gérer les affaires du 19:45 en semaine depuis 2010.

Nathalie Renoux, une routarde de l’info depuis plus de quinze ans, a vite (re) trouvé ses marques au sein du 12:45.

Qu’est-ce que cela change de prendre la tête de la case du 12:45 en semaine?

Je vais avoir mes week-ends! (rires) Je connais la particularité des deux émissions car je m’occupais du 12:45 et du 19:45 le week-end, là, je vais retrouver une actualité un peu différente. En semaine, vous avez une actualité économique et politique que vous n’avez pas forcément le week-end. Quand j’ai appris que Kareen prenait une année sabbatique, j’ai proposé ma candidature pour retrouver l’édition de la semaine. J’avais envie de sortir de ma zone de confort après plus de dix ans à présenter les éditions du week-end. C’est la même maison mais fréquenter la rédaction en semaine est différent que de travailler le week-end où vous êtes en plus petit comité. Je connais très bien la maison mais c’est excitant de travailler avec un autre prisme. Je vais avoir une vision différente de l’actualité, c’est toujours agréable et important de se remettre en question tout en trouvant un autre équilibre dans ma vie personnelle. Je suis suffisamment imprégnée de l’ADN de la chaîne pour changer de case en cours d’année.

Le 12:45, c’est quoi?

C’est un marathon de 35 minutes à une allure assez rapide puisque vous n’avez que la matinée pour construire votre journal. On a le sentiment que le rendez-vous est court alors qu’il fait, globalement, la même durée qu’un JT classique.

Ce sentiment de dynamisme, c’est le fait de présenter le journal debout qui le donne?

C’est la marque de fabrique des journaux de M6. On est debout, en mouvement, ce n’est pas que cosmétique, c’est un engagement physique et ça donne un autre rythme au JT. C’est une posture plus conquérante, ça donne une vraie sensation de dynamisme.

Malgré la concurrence des chaînes d’infos, des réseaux sociaux, les audiences sont très bonnes (1,3 million de téléspectateurs en moyenne), pourquoi?

Le public sait ce qu’il va trouver en venant sur M6, il y a un lien de fidélité aussi. On hiérarchise nos informations, on explique. C’est différent que de recevoir une notification sur un écran de téléphone. On s’efforce de terminer tous nos JT par une note positive, il ne faut pas négliger ça, surtout en ce moment.

Comment maintenir le lien de confiance avec une population qui doute de plus en plus des journalistes?

On a une exigence envers nous-mêmes, un devoir d’exemplarité même si l’erreur est humaine. On est une équipe derrière un JT, c’est donc différents échelons de vérification. On se doit de tout vérifier, de tout corroborer, de donner la parole pour être légitime et ne pas être contesté. Certains pensent que des médias ne disent pas la vérité, c’est notre rôle, collectivement, d’avoir différentes strates pour tout vérifier car nous sommes les premières barrières contre les fake news. On a des règles de déontologie à respecter.

Depuis près de 3 ans, l’actualité est lourde: crise sanitaire, réchauffement climatique, baisse du pouvoir d’achat, guerre en Ukraine, comment tenir un journal qui informe sans tomber dans la sinistrose?

C’est un travail quotidien de ne pas être trop anxiogène. On doit savoir dire stop, savoir parler des choses qui redonnent le moral, qui donnent de l’espoir. Il faut trouver des moyens de proposer des solutions sans détourner le regard sur l’état du monde. On peut parler du climat en s’intéressant aux gens qui apportent des solutions.

> 12: 45 sur M6, présenté par Nathalie Renoux en semaine, par Dominique Tenza le week-end ainsi que le 19: 45 du week-end, Xavier de Moulins continue la présentation du 19: 45 en semaine.

“Rhôooooooooo!”

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