Cette Azuréenne publie son premier roman à seulement 15 ans

Déborah Syrius s’est lancée dans l’écriture d’un roman à l’univers fantastique lors du troisième confinement national. L’adolescente remet la notion de "perfection" en question.

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So. G. Publié le 19/09/2023 à 15:00, mis à jour le 19/09/2023 à 10:42
Déborah Syrius a d’ores et déjà entamé l’écriture de son tome II. Photo DR

La norme? Quelle norme? Déborah Syrius a vécu seulement quinze printemps, mais la société lui paraît guère flamboyante. La perfection, inexistante. "Si vous avez des défauts, des petites failles dans le système nerveux, c’est parfaitement normal." L’adolescente l’écrit noir sur blanc. La petite brune, originaire de Cannes, ne recherche pas à remplir les codes de la société. Tout comme elle se moque bien des qu’en-dira-t-on. Pourquoi le monde n’en ferait-il pas autant? Peut-être qu’il s’en porterait meilleur; Déborah Sebarg en est d’ailleurs persuadée.

Elle qui détestait (pardon, abominait) la lecture, s’est demandé comment "donner un avertissement" à tous ceux qui souhaitent, un jour, atteindre cette maudite "perfection": "Écrire un livre est, selon moi, la meilleure manière de diffuser ses idées." Pour celle qui a toujours souhaité "dénoncer les inégalités" et dysfonctionnements de cette réalité, il n’y avait plus qu’à se lancer...

Entre réalisme et science-fiction

Dans sa chambre de jeune fille, dont les murs sont placardés d’affiches en tout genre du sol au plafond, elle s’est mise à pianoter sur son clavier d’ordinateur. "J’avais treize ans." L’univers de son histoire, le fantastique. "Je voulais qu’il y ait de la magie."

En deux trois mouvements, pendant le confinement, deux chapitres ont pris vie sous ses doigts. "J’ai fini par comprendre que je devais m’efforcer à lire des livres pour en connaître les codes, pour améliorer mon vocabulaire. Tous les jours, j’apprenais de nouveaux mots par cœur."

Son récit s’est précisé. L’ambiance aussi. "J’ai finalement mêlé le réalisme à la science-fiction."

Voilà comment Luna, son personnage principal à qui on lui prête une certaine ressemblance physique et psychologique avec la jeune romancière, se retrouve enfermée dans "l’école de la perfection".

Là où la jeune fille découvrira d’inquiétantes disparitions dans un miteux établissement, dirigé par un corps enseignement on ne peut plus autoritaire et mystérieux... "Ce roman s’adresse à des adolescents et jeunes adultes. Peut-être qu’il pourra en convertir certains à la lecture!"

Désormais, Déborah Syrius se consacre à d’autres projets. Un tome II, notamment...

Savoir+
"To Be Perfect" aux éditions Baudelaire. Prix: 19 euros. Disponible dans tous les points de vente.

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