Un jeune Niçois a été interpellé par la Sûreté publique de Monaco en état d'ébriété très avancé. Dès son arrivée au poste de police, l'homme saccage sa cellule et insulte les policier. Amendes et prison ferme ont été prononcé par le tribunal correctionnel.
Insultes, rébellion et dégradations! De mémoire de policiers, on n'avait jamais vu pareille attitude affligeante à la Sûreté publique. David éprouverait-il de l'aversion pour les représentants de l'ordre? Non. Complètement ivre, il n'était plus maître de ses actes. Apparaissant confus et honteux de son erreur d'appréciation au cours de sa comparution devant le tribunal correctionnel, il a été condamné à deux mois de prison ferme, 45 € d'amende et 500 € à verser à la partie civile.
Le 8 octobre, vers 6 h, ce Niçois de 27 ans est interpellé sur la voie publique. En état d'ébriété très avancé, il se frotte d'une manière indécente contre un véhicule de police.
Aussitôt conduit dans les locaux de la Sûreté publique afin d'être placé en cellule de dégrisement, le jeune homme se transforme en furie ! Surexcité, affolé, il commence à détériorer sa cellule.
Menotté dans le dos, il réussit à passer ses bras devant afin de frapper sur les murs et rayer le sol. Puis, il déchire la couverture et bouche le lavabo afin de causer une inondation. Pour accélérer ce processus, il décèle la cuvette et provoque une fuite…
"Quand les agents vous demandent de vous calmer,indique le président Jérôme Fougeras Lavergnolle, vous les couvrez d'insultes. Vous demandez même de faire venir le prince Albert! Certes, vous en étiez à quinze coupes de champagne… Vous avez un problème avec l'alcool…
- Je ne crois pas,répond le prévenu. Je ne me souviens de rien. Je m'excuse envers les personnes que j'ai blessées. J'avais arrêté de boire et consulté un psy pour m'aider. L'alcool m'a fait perdre mes moyens.
- Ce n'est pas la première fois. Votre casier français fait état de cinq condamnations pour conduite en état d'ivresse, délit de fuite, rébellion, menaces de mort, outrages…"
"Quelle violence!"
Le major insulté dépose aussi à la barre: "J'ai été outré par la façon dont il m'a traité. Pourtant, on a fait le maximum pour le calmer, lui éviter des ennuis. Nous avons même eu peur qu'il se blesse. Il tapait dans tous les sens ! Quelle violence…"
Un comportement excessif et pareille désinvolture ont été rappelés par l'avocat de la partie civile, Me Hervé Campana. "C'est une véritable tempête qui semble s'être abattue sur les locaux de la Sûreté publique. En plus, le détenu est allé beaucoup trop loin avec le major."
Le procureur Cyrielle Colle ajoutera: "C'est intolérable : une dizaine de lignes d'insultes figurent dans le rapport. Tout a été fait pour protéger ce monsieur qui n'était pas en garde à vue. Il a même été conduit à l'hôpital et consulté par un médecin… L'aider ne servira à rien : trois mois ferme et 500 € d'amende!"
En défense, Me Arnaud Cheynut trouvera la sanction "inutile car mon client est apte à se soigner de nouveau. Il s'est excusé. Il est sérieux et travaille dans la restauration à Monaco depuis peu. Préférez une peine assortie du sursis ou de la liberté d'épreuve…"
Le tribunal préférera suivre les réquisitions du ministère public.
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