Les policiers ont mis fin aux agissements d’un SDF attiré par le vol de vélo en Principauté, mais dont on ne sait pas grand-chose sur ses intentions comme sur le mouvement évolutif du cycle.
L’a-t-il conservé? Vendu peut-être contre quelques euros pour manger? Ou encore cédé à une filière spécialisée? Convoqué devant le tribunal correctionnel, ce ressortissant français de 20 ans, sans profession, était absent à l’audience.
6 jours avec sursis
Au cours de l’instruction du dossier, le président Jérôme Fougeras Lavergnolle a donné des indications sur le déroulement de l’infraction.
"La bicyclette, d’une valeur de 1.900 euros a été dérobée dans la ruelle Saint-Jean le 5 mai dernier. La propriétaire a reconnu avoir laissé le cycle en fin de soirée sans antivol. Quand elle vient le récupérer le lendemain au matin, il avait disparu. Démunie de son moyen de transport préféré, la victime dépose plainte à la Sûreté publique. Les inspecteurs font rapidement le rapprochement avec un individu contrôlé à la place d’Armes quelques heures auparavant. Dans la foulée, ils exploitent les enregistrements de la vidéosurveillance. Puis, ils montrent la photo du vélo à la plaignante. Elle le reconnaît, c’est bien le sien… Ce qui permet aux enquêteurs d’avoir également l’identité de l’aigrefin."
On n’aura pas plus d’information toutefois, car le prévenu, vu son statut, n’a jamais répondu aux convocations.
En revanche, son casier judiciaire cumule trois condamnations pour vol. Dans ses réquisitions, le premier substitut Olivier Zamphiroff se bornera à réclamer une peine d’un mois d’emprisonnement ferme.
Mais le tribunal prendra une piste différente: six jours assortis du sursis par défaut. Est-ce l’approche de Noël qui a incité les juges à autant de clémence?
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