Un homme jugé pour l'assassinat de son ex-compagne, poignardée à 50 reprises dans le Loiret

Le procès pour assassinat d'un trentenaire accusé d'avoir poignardé son ex-compagne en 2018 à Pannes (Loiret), qu'il avait interdiction d'approcher sur décision de justice, s'est ouvert lundi matin devant la cour d'assises du Loiret à Orléans.

AFP Publié le 02/10/2023 à 13:04, mis à jour le 02/10/2023 à 13:04
La victime avait déposé plainte à plusieurs reprises contre son ex-conjoint, notamment après leur séparation. Photo AFP

Taha Zraibia, 36 ans, est jugé pour s'être introduit, le 23 décembre 2018, au domicile de son ex-compagne et l'avoir lacérée de 50 coups de couteau.

La jeune femme avait alerté par téléphone quelque minutes plus tôt son frère de la présence de Taha Zraibia près de son domicile. Celui-ci avait appelé les gendarmes qui, à leur arrivée, l'avaient découverte "baignant dans une mare de sang", dans l'arrière-cuisine de son appartement.

La fillette du couple, âgée alors de trois ans, était présente au domicile au moment des faits.

Le trentenaire est également poursuivi pour des menaces de mort à l'encontre des parents de la victime. Ils s'était rendu devant leur domicile peu après les faits, avant de prendre la fuite.

Il sera interpellé quelques heures plus tard dans un hôtel de Nemours (Seine-et-Marne), conduit par un ami, lui-même poursuivi devant les assises pour "soustraction d'un criminel à l'arrestation ou aux recherches".

Au premier jour de son procès, Taha Zraibia, vêtu d'un pull noir et d'un jean, a décliné son identité avant de s'asseoir dans le box des accusés.

Séparé depuis mi-2017 de la victime, il avait été condamné en mai 2018 pour des violences sur la jeune femme à 12 mois d'emprisonnement dont six avec sursis et mise à l'épreuve avec notamment interdiction d'entrer en contact avec elle.

La victime avait déposé plainte à plusieurs reprises contre son ex-conjoint, notamment après leur séparation.

Taha Zraibia encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Le verdict est attendu mercredi.

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Monaco-Matin

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