Comment pouvait-il avouer sa tentative de cambriolage au troisième étage de la "Villa La Luciole", en haut de la rue Louis-Aureglia, le 23 février 2016? Car Marius avait déjà fui après le déclenchement de l'alarme.
Identifié grâce à ses empreintes ADN, l'individu, sans domicile ni emploi connus, ne s'est pas présenté, mardi, à l'audience du tribunal correctionnel.
Qu'importe! Ce ressortissant roumain de 36 ans a été condamné par défaut à une peine d'un an d'emprisonnement ferme avec mandat d'arrêt.
La vitre explosée
C'est l'histoire d'un homme qui ne volera jamais de ses propres ailes, sauf pour pratiquer son activité certifiée de monte-en-l'air à la va-vite ! Comme l'illustre ce jour de février dernier.
Vers 22 heures, l'alarme retentit dans le PC du service de sécurité chargé de la surveillance du bâtiment. Les vigiles notent les traces d'effraction et alertent aussitôt les policiers. Le fautif croyait-il trouver un trésor facile à négocier auprès de ses habituels receleurs ?
"Sur place, relate le président Jérôme Fougeras-Lavergnolle, les enquêteurs constatent que le volet métallique a été forcé. À terre, pince, tournevis, marteau et levier démontrent les véritables intentions du malfaiteur qui a pris les jambes à son cou aux premiers hurlements de la sirène. Les experts relèvent plusieurs traces papillaires. Trahi par son ADN, et grâce à Interpol, on découvre l'identité du voleur. Le prévenu n'a jamais été entendu à Monaco. Il a déjà été condamné pour violences à Paris en 2013, et son nom apparaît également dans une procédure de recel en France."
Dans ses réquisitions, le procureur Alexia Brianti estime que "l'infraction est constatée. D'ailleurs, le cambrioleur n'y est pas allé de main morte. Il a fait éclater la vitre du séjour et il y avait des bris de verre partout. On sait qu'il n'en est pas à son premier fait d'arme et compte tenu de la gravité de l'infraction, vous prononcerez une peine d'un an ferme avec mandat d'arrêt".
Le tribunal suivra à la lettre les réquisitions du ministère public.
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