L'affaire avait débuté le 24 novembre 2009, au petit matin, par un vaste coup de filet de la police judiciaire et du GIR.
L'opération "mains propres" visait plusieurs objectifs à l'Est du département: un entrepreneur italien suspecté d'être l'émissaire de la Camorra sur la Côte d'Azur, un homme d'affaires monégasque, et même un maire ainsi que l'entourage d'un ancien sénateur. Certains ont depuis été mis hors de cause.
>> RELIRE: "Mains propres": les dessous d'une affaire politico-financière
Restent ces treize suspects, qui comparaîtront à partir du 28 novembre 2016 devant le tribunal correctionnel de Marseille. Les juges se pencheront notamment sur les conditions de l'édification de la Tour Odéon, qui trône aujourd'hui sur la Principauté de Monaco. Une construction portée par le groupe Marzocco et décriée à l'époque par des riverains de Beausoleil, pour les nuisances qu'elle engendrait.
Le maire de Beausoleil, Gérard Spinelli, a-t-il conclu un pacte secret avec les frères Marzocco en favorisant cette construction, alors qu'il s'opposait par ailleurs au projet? D'où vient le pactole qu'auraient tentés de dissimuler feu le sénateur-maire de Saint-Jean-Cap-Ferrat, René Vestri, et certains membres de sa famille?
>> RELIRE: Affaire "mains propres" : le juge piste l’argent
L'affaire, instruite depuis cinq ans, sera décortiquée par les juges phocéens du 28 novembre au 9 décembre 2016.
Plus d'informations dans vos éditions Nice-Matin et Monaco-Matin du vendredi 11 mars.
commentaires