Climat subversif
Didier Garofalo, étudiant en droit, avait d'abord rappelé le climat subversif remarqué au cours des dernières élections nationales, et il estimait ces courriers fondés.
« Ces communiqués étaient adressés aux noms de la liberté d'expression et de mes parents que l'on a laissé mourir comme des chiens ! J'ai décidé d'aller jusqu'au bout quand je vois cette racaille… Et même devant la Cour européenne des droits de l'Homme s'il le faut. »
Côté parties civiles, Mes Richard Mullot et Christophe Sosso s'interrogeaient sur la relation des textes. « Qui appartient à une loge maçonnique ? Qui peut être accusé d'association de malfaiteurs ? Où est la liberté d'expression ? Quelle médiocrité ! Tout cela est débile ! »
Enfin, le procureur Jean-Jacques Ignacio assurait que « ce bouillonnement verbal, cette forme de logorrhée pour s'en prendre à l'État monégasque méritait une sanction », avant de s'en rapporter à la sagesse du tribunal… C'est fait !
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