Depuis sa création, le Tribunal du travail est devenu un rouage incontournable de l'institution judiciaire et un acteur notable du maintien de la paix sociale en Principauté. Il vient de fêter ses soixante-dix ans à l'hôtel Hermitage.
Pour l'occasion Jacques Wolzok, le président, a prononcé un discours au cours duquel il a notamment remercié le prince Albert II de soutenir cette commémoration et de l'honorer de sa présence.
Sept décennies de paix sociale
Déjà présent pour le 60e anniversaire de la juridiction du travail, le souverain a prononcé un discours pour exprimer toute la confiance qu'il apporte à cette grande institution qu'est le Tribunal du travail. Une médaille spécialement frappée lui a été remise pour l'occasion.
Jacques Wolzok est ensuite revenu sur l'historique et les évolutions du Tribunal du travail, « sous la tutelle du département des Affaires sociales et de la Santé ». S'en est suivi un hommage à toutes les personnalités liées à ce tribunal.
Créé en 1946, le Tribunal du travail a pour vocation de régler les conflits nés à l'occasion de l'exécution des contrats de travail ou de leur rupture. Il est compétent pour tous les établissements situés en Principauté, en matière de conflits collectifs et de contestation de contrats d'apprentissage.
C'est également lui qui archive les règlements intérieurs de toutes les sociétés. L'entité se compose de vingt-quatre membres salariés et vingt-quatre membres employeurs. Ils sont désignés par ordonnance souveraine pour une durée de six ans.
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