La Légion d’honneur pour Brigitte Grinda-Gambarini

Ancienne présidente du tribunal de première instance de Monaco, Brigitte Grinda-Gambarini est devenue en quelques années une référence en matière de justice.

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Antoine Colin Publié le 08/02/2020 à 11:06, mis à jour le 08/02/2020 à 11:06
En 2012, celle que ses collègues surnomment la « Rafael Nadal de l’institution judiciaire » devient présidente de la cour d’appel.
En 2012, celle que ses collègues surnomment la « Rafael Nadal de l’institution judiciaire » devient présidente de la cour d’appel. Jean-François Ottonello

Ancienne présidente du tribunal de première instance de Monaco, Brigitte Grinda-Gambarini est devenue en quelques années une référence en matière de justice.

Son parcours exemplaire lui a permis d’atteindre la présidence de la cour d’appel de Monaco et de recevoir l’une des plus hautes distinctions honorifiques de la République française, la Légion d’honneur.

« Un grand magistrat européen »

Ses confrères magistrats la surnomment la « Rafael Nadal de l’institution judiciaire », un titre qui trouve tout son sens quand on sait que c’est au Country Club, à quelques pas des terrains de tennis, que la magistrate a décidé de recevoir sa médaille. Grande fan de tennis, ce lieu symbolise pour elle le sport et le dépassement de soi. C’est d’ailleurs à travers sa ténacité et son expertise juridique que cette femme de loi s’est forgé un tempérament bien trempé.

Mais au-delà de ces éminentes qualités professionnelles, la présidente de la cour d’appel n’a pas à rougir des qualités humaines qui la distinguent. Modeste, courageuse, humaine… autant d’adjectifs qui caractérisent l’ancienne juge du tribunal de première instance, entendus lors de la cérémonie, jeudi soir.

Passée par le lycée Albert-Ier et la faculté de droit à Nice pour préparer les concours d’accès à l’Ecole nationale de la magistrature, la magistrate est sensible au lien fort entre les institutions françaises et monégasques. Sans oublier sa famille et ses amis qui ont aussi joué un rôle dans sa montée vers les sommets de la justice monégasque. Elle cite d’ailleurs l’auteur Alfred de Vigny pour mettre des mots sur son parcours exceptionnel : « L’honneur, c’est la poésie du devoir. »

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