Ivre au volant, il insulte et agresse une policière à Monaco

Sacré week-end pour Arnaud. Largement éméché dimanche, il est contrôlé à 6 h 47 à l'échangeur Saint-Roman. Son taux d'alcoolémie est de 1,13 mg/l.

J.-M. F. Publié le 19/12/2014 à 08:04, mis à jour le 19/12/2014 à 08:12
Palais de Justice de Monaco 3
Michaël Alesi

Sacré week-end pour Arnaud. Largement éméché dimanche, il est contrôlé à 6 h 47 à l'échangeur Saint-Roman. Son taux d'alcoolémie est de 1,13 mg/l.

Peu coopératif, ce jardinier de 32 ans a insulté, agressé et blessé la policière qui intervenait pour les vérifications d'usage. Il a comparu devant le tribunal correctionnel, menotté, selon la procédure de flagrant délit, et été condamné à deux mois d'emprisonnement ferme, l'euro symbolique et 500 € de provision.

« Que pensez-vous de votre attitude ? Comment expliquez-vous ce geste ? demande le président Jérôme Fougeras-Lavergnolle. Vous avez donné des coups au niveau des côtes. Sans oublier tout le répertoire des noms d'oiseaux. L'alcool n'explique pas tout ! » Dans le box, ce Roquebrunois ne se souvient de rien… « J'ai juste des flashes, indique-t-il. Quand la policière a voulu prendre la sacoche, j'ai eu peur pour ma sécurité. J'ai paniqué. Habituellement je ne suis pas violent… »

Le président : « Pourquoi buvez-vous autant ? » Le prévenu : « J'ai des problèmes sentimentaux et j'ai du mal à rencontrer une femme pour faire ma vie… »

Pour la partie civile, Me Hervé Campana trouve que le détenu « joue sur la mémoire sélective où l'alcool fait oublier les passages qui dérangent. Or, les agents assermentés témoignent des coups portés à la policière, et la vidéo montre le professionnalisme des fonctionnaires qui sont intervenus. Jusqu'à appeler les pompiers pour conduire ce monsieur à l'hôpital… Nous réclamons l'euro symbolique et 400 € de provision ».

Violences et comportement inadmissible seront rappelés par le procureur Cyrielle Colle. « La rébellion a duré de longues minutes. Comme le prévenu reconnaît ce qui l'arrange, un mois de prison ferme s'impose. »

En voyant l'inquiétude gagner la mine défaite de son client, Me Xavier-Alexandre Boyer demandera une peine assortie du fractionnement. Et d'ajouter : « Il ne s'est pas rendu compte de la violence de son comportement car il se sentait agressé. Sa crise d'asthme n'était pas simulée. C'était dû à l'alcool et à la peur. On lui a donné des médicaments pour les problèmes respiratoires… »

Le tribunal doublera la peine demandée par le ministère public.

 

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